La Chambre de Commerce Germano-Iranienne s’oppose aux sanctions contre Téhéran
La Chambre de Commerce Germano-Iranienne a exprimé son opposition aux nouvelles sanctions imposées à l’Iran en réponse à ses attaques contre Israël, selon une lettre envoyée à ses membres et partenaires.
Dans sa correspondance datée du 15 avril, citée en partie par Reuters, la Chambre a souligné que l’Europe appelait régulièrement à de nouvelles sanctions sans pour autant résoudre les tensions, soulignant le manque d’influence de l’Europe pour contribuer à la résolution des conflits.
La Chambre a également souligné que la relation spéciale entre l’Allemagne et l’Iran n’avait pas été préservée par Berlin, ce qui a entraîné une perte d’influence au profit d’acteurs plus influents à Washington et à Beijing.
Les sanctions américaines
En parallèle, les États-Unis ont annoncé qu’ils imposeraient de nouvelles sanctions à l’Iran après son attaque sans précédent contre Israël.
La secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen, a déclaré hier que ces nouvelles sanctions contre Téhéran, visant notamment à réduire sa capacité d’exportation de pétrole, seraient mises en place dans les prochains jours.
Peter Harrell, ancien responsable au Conseil de sécurité nationale, a mentionné que les options américaines pour renforcer les sanctions incluent le ciblage des exportations de pétrole iraniennes et des sociétés fictives ainsi que des financiers liés à l’Iran.
Il a souligné l’importance de coordonner des sanctions multilatérales entre les États-Unis, l’Union européenne et d’autres alliés occidentaux pour accroître la pression sur Téhéran, étant donné que la majorité des sanctions actuelles sont des mesures américaines.
L’impact sur le commerce bilatéral
Les échanges commerciaux entre l’Allemagne et l’Iran ont considérablement diminué l’année dernière, avec une baisse des exportations allemandes de plus de 24% à 1,2 milliard d’euros et des importations en provenance d’Iran en baisse de 18% à 247 millions d’euros.