Hamas accuse Israël de crimes atroces contre les détenus palestiniens
Le mouvement de résistance islamique, Hamas, a accusé Israël de commettre « les pires crimes » contre 9 500 prisonniers palestiniens dans ses prisons, qualifiant ces actes de « crimes de guerre » contre les détenus de Gaza.
La déclaration du Hamas
Dans un communiqué publié mercredi à l’occasion de la Journée du prisonnier palestinien, le 17 avril de chaque année, Hamas a révélé qu’Israël détenait plus de 9 500 prisonniers, dont 3 660 étaient des détenus administratifs, 56 journalistes, au moins 80 femmes, plus de 200 enfants et 17 députés du Conseil législatif.
Le communiqué affirme que « l’administration pénitentiaire de l’occupation continue à commettre les pires crimes contre les prisonniers, tels que des négligences médicales, des tortures et des exécutions directes ».
Les violations commises par Israël
Hamas a souligné que 16 prisonniers sont morts depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza, dénonçant l’occupation pour avoir pratiqué « l’enlèvement forcé » contre les habitants de la bande de Gaza, en les kidnappant, les détenant et les torturant jusqu’à la mort.
L’organisation a également insisté sur le fait que « les violations systématiques et les tortures monstrueuses contre les prisonniers et les personnes enlevées de Gaza constituent un crime de guerre », tenant pleinement l’occupation responsable de la vie et de la sécurité des milliers de personnes kidnappées et détenues en Cisjordanie depuis le 7 octobre dernier.
Appel à l’action internationale
Hamas a exprimé sa consternation face au silence international devant la persistance des exécutions et des meurtres sous la torture infligés aux prisonniers dans leurs lieux de détention, appelant à une intervention pour les sauver et à leur libération immédiate.
L’organisation a également appelé les institutions des droits de l’homme dans le monde entier à « dénoncer les crimes de l’occupation contre les prisonniers (…), à exercer des pressions pour mettre fin à ces crimes contre eux, et à poursuivre les auteurs devant les tribunaux internationaux en tant que criminels de guerre ».