Un étudiant américain révèle les détails de l’occupation des universités sur Al Jazeera Net
L’étudiant américain Adam Abu Salah a déclaré que la plupart des organisateurs des sit-in dans les universités américaines sont des étudiants juifs, car ils refusent que l’agression israélienne contre Gaza soit menée au nom de la religion juive.
Les points clés de la déclaration d’Adam Abu Salah
- La majorité des manifestants et des organisateurs des sit-in dans les universités sont des étudiants et des universitaires non arabes et non musulmans.
- Les étudiants juifs sont majoritaires dans l’organisation de ces sit-in, refusant que l’agression contre les Palestiniens soit associée à la religion juive.
- Les revendications des sit-in ne se limitent plus à la solidarité avec Gaza, mais s’étendent à la demande d’arrêt de la collaboration des universités américaines avec les entreprises israéliennes ou soutenant Israël.
- De nombreux étudiants et universitaires se sont joints aux sit-in pour protester contre l’intervention violente de la police pour disperser les manifestations étudiantes, demandant la liberté d’opinion et d’expression sur le campus.
- La version israélienne est remise en question par la conscience actuelle des étudiants, grâce aux réseaux sociaux et à la compréhension des étudiants sur la réalité en Palestine.
- L’accusation d’antisémitisme n’est plus un argument fort utilisé par les partisans d’Israël pour discréditer ceux qui soutiennent la cause palestinienne.
- De nombreux étudiants, surtout non musulmans, participent aux sit-in à la recherche de justice et de vérité, sans considération pour les dimensions politiques ou idéologiques.
- Les sit-in se poursuivent jusqu’à ce que les administrations universitaires répondent aux demandes des étudiants, notamment en cessant l’intervention policière dans leurs activités et événements.
La vague de protestations et d’arrestations
Des étudiants solidaires avec les Palestiniens ont entamé le 18 avril un sit-in dans le parc de l’université de Columbia à New York, pour protester contre les investissements continus de l’université dans des sociétés soutenant l’occupation en Palestine et le génocide à Gaza. La police est intervenue violemment, arrêtant de nombreux étudiants et universitaires lors des manifestations.
La situation à Gaza
Depuis le 7 octobre dernier, Israël a intensifié sa guerre dévastatrice contre Gaza, faisant des dizaines de milliers de morts et de blessés, principalement des enfants et des femmes. Cette offensive a également entraîné d’importants dégâts matériels, une famine ayant coûté la vie à des enfants et des personnes âgées, selon des données palestiniennes et internationales.