Accueil Actualité La cour sud-africaine exclut Zuma des législatives

La cour sud-africaine exclut Zuma des législatives

par Chia
A+A-
Réinitialiser
La cour sud-africaine exclut Zuma des législatives

<section>
<h2>La Cour sud-africaine exclut Zuma des législatives</h2>
<p>L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a été interdit de se présenter au parlement pour les élections générales de la semaine prochaine.</p>
<p>La Cour constitutionnelle a statué lundi que la peine de prison de 15 mois infligée à Zuma pour outrage au tribunal en 2021 le disqualifie pour l’élection du 29 mai. Cette décision est susceptible d’augmenter les tensions politiques à l’approche de ce vote crucial.</p>
</section>

<section>
<h2>Règles constitutionnelles strictes</h2>
<p>La décision est basée sur la constitution sud-africaine, qui interdit à toute personne condamnée à une peine d’emprisonnement de 12 mois ou plus d’occuper un siège au parlement.</p>
<ul>
<li>« Il est déclaré que M. Zuma a été reconnu coupable d’une infraction et condamné à plus de 12 mois d’emprisonnement… et n’est donc pas éligible pour être membre, et ne qualifie pas à se présenter aux élections de l’Assemblée nationale », a déclaré la cour.</li>
</ul>
</section>

<section>
<h2>Campagne politique et tensions</h2>
<p>Zuma, âgé de 82 ans, qui a été contraint de démissionner en tant que président en 2018, est en conflit avec le Congrès national africain (ANC) au pouvoir et fait campagne pour le nouveau parti uMkhonto we Sizwe (MK).</p>
<ul>
<li>Les sondages d’opinion suggèrent que la majorité de l’ANC est en danger après 30 ans au pouvoir, et le MK représente une menace, surtout dans la province d’origine de Zuma, le KwaZulu-Natal (KZN), où il reste populaire.</li>
<li>L’emprisonnement de Zuma en 2021 a déclenché des émeutes meurtrières dans la province, faisant plus de 300 morts et entraînant de nombreux pillages.</li>
</ul>
<p>Le président Cyril Ramaphosa a promis dans des commentaires aux médias sud-africains que les autorités réprimeront toute agitation. « Je ne suis pas inquiet que cela incite à la violence », a-t-il affirmé. « Nous avons la règle de droit en Afrique du Sud qui nous gouverne. Une fois qu’une Cour constitutionnelle a décidé, c’est fini, et s’il y a une menace de violence, nos forces de sécurité sont prêtes. »</p>
</section>

<section>
<h2>Le « visage » du parti MK</h2>
<p>Zuma a été initialement disqualifié par la Commission électorale sud-africaine (IEC), qui organise les élections dans le pays. Cependant, il a remporté un appel auprès de la Cour électorale, qui a déclaré que, puisqu’il n’avait pas de recours contre la condamnation pour outrage, elle ne s’appliquait pas dans son cas.</p>
<p>La Cour constitutionnelle a annulé cela lundi. Elle a déclaré que Zuma n’est pas autorisé à se présenter au parlement pendant cinq ans à partir de la fin de sa peine.</p>
<p>Cependant, même avec la disqualification de Zuma, son visage apparaîtra toujours sur les bulletins de vote ce mois-ci, car il est le leader enregistré du MK.</p>
<p>Zuma peut également faire appel de la décision du tribunal, a déclaré Fahmida Miller d’Al Jazeera, rapportant depuis Johannesburg après le jugement, mais il reste à voir s’il le fera.</p>
<p>« La question est de savoir si cela fait une grande différence pour Zuma spécifiquement. Il reste le leader du parti MK… Il peut toujours apparaître sur le bulletin de vote comme le visage du parti. Pour de nombreux partisans du parti MK, cela peut ne pas faire une grande différence », a déclaré Miller.</p>
<p>« On ne sait pas si Jacob Zuma avait prévu de prendre un siège au parlement », a ajouté la correspondante.</p>
<p>Si Zuma servait en tant que membre du parlement, il « perdrait les avantages qu’il a en tant qu’ancien président – que ce soit sa pension ou sa sécurité ».</p>
</section>

<section>
<h2>Stratégie politique de Jacob Zuma</h2>
<p>William Gumede, chef de la Fondation Democracy Works, pense que la stratégie politique de Zuma est de se présenter comme une victime du système judiciaire et des institutions démocratiques du pays.</p>
<p>Zuma vise à « se faire un faiseur de rois par rapport au nouveau gouvernement de l’ANC, puis à demander une grâce présidentielle pour être une partie de l’ANC dans une coalition lorsque l’ANC obtient moins de 50 % », a déclaré Gumede à Al Jazeera.</p>
<p>L’ancien président a dirigé l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, mais a démissionné sous un nuage d’accusations de corruption, et ses ennuis juridiques de son mandat continuent.</p>
<p>Il fait face à des accusations de corruption dans une affaire distincte qui devrait aller en procès en avril prochain. Il a plaidé non coupable.</p>
</section>

Laissez un commentaire

*En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et la gestion de vos données par ce site web.


Droits d’auteur © 2024 – unsujet.fr – Tous droits réservés

Bienvenue sur unsujet.fr ! 🌟 Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience sur notre site. Ces petits fichiers sont essentiels pour le bon fonctionnement de notre site et nous aident à comprendre comment vous l'utilisez, afin de le rendre encore plus intéressant et pertinent pour vous. En continuant à naviguer sur unsujet.fr, vous acceptez notre utilisation des cookies. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre politique de confidentialité et les cookies que nous utilisons, cliquez sur "En savoir plus". Vous pouvez également choisir de refuser les cookies non essentiels en cliquant sur "Refuser". Merci de votre visite et bonne lecture sur unsujet.fr ! 📚🌍 Accepter En savoir plus