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L’UGTT dénonce la répression de ses membres en Tunisie

par Chia
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L'UGTT dénonce la répression de ses membres en Tunisie

L’UGTT dénonce la répression de ses membres en Tunisie

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a vivement condamné les arrestations, les poursuites judiciaires et les procès visant les membres de l’organisation syndicale, soulignant que la violation des droits syndicaux constitue une violation des engagements et traités internationaux.

Appel au dialogue et à la négociation sociale

Ces déclarations ont été faites lors d’un discours prononcé par le Secrétaire Général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, lors d’une manifestation organisée devant le siège du gouvernement à Tunis, la capitale tunisienne. Il a appelé au dialogue, à la négociation sociale et au respect des droits syndicaux.

Violations des droits syndicaux en Tunisie

Noureddine Taboubi a souligné que la Tunisie connaît de graves violations des droits syndicaux, notamment à travers une vague d’arrestations de syndicalistes et leur comparution devant des conseils de discipline. Il a affirmé qu’il ne peut y avoir de droits syndicaux en l’absence de droits civils et politiques.

Appel à la sagesse politique

Taboubi a mis en garde contre les dangers auxquels la Tunisie est confrontée, appelant à la sagesse politique. Cependant, il a critiqué le manque de réaction de la classe politique, qu’il a qualifié de faible face aux revendications de l’UGTT.

Défense de la liberté d’expression

L’UGTT a clairement affirmé son refus de toute tentative de museler l’expression libre, de recourir à des politiques de terreur, de menace ou de dénigrement.

Violation des engagements internationaux

Noureddine Taboubi a souligné que la violation des droits syndicaux par l’État tunisien constitue une rupture des engagements, des accords et des traités internationaux.

Arrestations et réactions de l’UGTT

Récemment, les autorités tunisiennes ont interrogé un membre influent du bureau exécutif de l’UGTT, Taher Barbri, pour son implication présumée dans un dossier de corruption au sein d’une entreprise sidérurgique. Il a été rapidement libéré par la suite.

Appel à la mobilisation syndicale

Taboubi a annoncé la tenue d’une réunion de l’assemblée administrative nationale la semaine prochaine pour définir les actions à entreprendre, affirmant que le combat se poursuivra tant que les revendications ne seront pas entendues en vue d’assainir le climat social.

Appel à l’unité nationale

Il a plaidé pour la nécessité d’une solidarité nationale, mettant fin aux conflits politiques qui ont nui à la Tunisie. Taboubi a accusé le pouvoir en place de chercher à semer la discorde au sein de l’UGTT.

Contexte historique de l’UGTT en Tunisie

Fondée le 20 janvier 1946 par le leader syndical Farhat Hached, l’Union Générale Tunisienne du Travail est la plus grande organisation syndicale tunisienne, regroupant au moins 80% des fonctionnaires de l’État. Farhat Hached a été assassiné par la France à Radès, au sud de Tunis, le 5 décembre 1952.

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