Le nœud guerrier, tactique du Qassam contre l’armée d’occupation
Les factions de la résistance palestinienne ont utilisé des tactiques et des méthodes de combat innovantes contre les forces d’occupation israéliennes lors de l’agression contre Gaza.
La concept des cellules décentralisées
Le « nœud guerrier » fait référence à de petites cellules décentralisées de combattants, composées de 3 à 5 membres lors d’actions de combat individuelles, mais pouvant atteindre plus de 10 résistants lors de missions militaires complexes.
Les combats individuels consistent en une seule mission, comme le ciblage des véhicules de l’occupation ou l’exécution d’une opération de sniper, tandis que les combats complexes impliquent plusieurs missions nécessitant un plus grand nombre de combattants.
Les rapports indiquent que les Brigades Al-Qassam ont renforcé leurs capacités de combat, s’adaptant à des environnements avec peu d’oxygène et une faible luminosité pour contrer les risques des confrontations non conventionnelles, notamment l’utilisation de gaz toxiques par Israël dans les tunnels.
La planification subtile
Les cellules de combat sont formées en anticipant les plans d’attaque de l’occupant dans une région donnée de Gaza, laissant aux combattants du nœud la liberté d’initier leur activité militaire, décidant du moment, de l’action et des cibles à viser.
Cette approche décentralisée dispense de la nécessité de communication directe avec le commandement, les résistants s’appuyant sur des plans préétablis et étant équipés en fonction de la mission qui leur est confiée.
Les cellules élaborent leur stratégie en fonction de l’analyse des menaces et des risques sur tous les fronts, reposant sur la reconnaissance, la surveillance et la collecte d’informations sur les plans ennemis, ses déploiements et ses positions.
La construction des cellules de combat
Le concept du nœud guerrier vise à établir une ligne de défense efficace en ciblant les points faibles de l’ennemi et en neutralisant ses capacités à l’aide des ressources minimales disponibles pour la résistance.
Selon la mission assignée, une cellule peut être composée de 2 à 3 membres pour des missions telles que le sniper, et de 3 à 5 membres pour des opérations comme l’artillerie et le ciblage des blindés de l’occupation.
Pour des missions complexes, des combattants d’élite peuvent être intégrés dans les cellules pour des opérations d’infiltration, de confrontation directe, de ciblage des convois de secours, et plusieurs cellules peuvent collaborer pour une seule opération.
L’approvisionnement et l’armement
Les unités logistiques fournissent l’équipement nécessaire pour chaque mission de la cellule de combat, garantissant l’armement individuel de chaque membre ainsi qu’une caméra pour filmer l’opération.
Après chaque mission, les combattants attendent une nouvelle opération, tandis que la logistique de la résistance les réapprovisionne en équipements et en munitions.
La documentation des opérations
La présence d’un cameraman et d’une caméra dans la cellule de combat est essentielle pour filmer les opérations, renforçant le moral des combattants et du public de la résistance, tout en ayant un impact négatif sur l’armée d’occupation et son public.
La documentation des opérations de la résistance permet de contrer les allégations de l’occupant concernant la nature des combats et de lutter contre sa politique de désinformation visant à minimiser ses pertes.
Conclusion
Les tactiques du nœud guerrier utilisées par les Brigades Al-Qassam et les factions de la résistance démontrent une adaptation stratégique efficace face à l’armée israélienne, mettant en lumière leur ingéniosité et leur résilience dans un contexte de conflit persistant.