La résistance islamique en Irak vise Haïfa
La résistance islamique en Irak a annoncé vendredi soir avoir ciblé ce qu’elle a décrit comme une cible vitale à Haïfa par des drones, sans fournir de détails sur la nature de cette cible.
Une déclaration sans détails précis
Le mouvement de la résistance islamique, une alliance de factions et de groupes armés irakiens, a déclaré dans un communiqué avoir visé une cible vitale à Haïfa, en Palestine occupée, en soutien à la bande de Gaza qui subit depuis plus de six mois l’agression israélienne.
Le communiqué a souligné la poursuite de ce qu’il a appelé « le bombardement des bastions de l’ennemi en continuant la deuxième étape des opérations de résistance à l’occupation, en réponse aux massacres sionistes contre les civils palestiniens innocents ».
Des attaques récentes
Ces dernières semaines, la résistance islamique en Irak a visé les aéroports de Haïfa et Ben Gourion en Israël avec des drones, en plus de la centrale électrique de l’aéroport de Haïfa et de la station de produits chimiques du port de Haïfa.
Une riposte explicite
Auparavant, des zones en Israël, ainsi que des bases américaines en Syrie et en Irak, avaient été prises pour cibles en réaction aux destructrices attaques israéliennes à Gaza. Les États-Unis ont averti qu’ils intensifieraient leurs opérations en réponse à l’assistance militaire continue de Washington à Israël.
Contexte historique
La résistance islamique en Irak est une entité militaire regroupant plusieurs factions et groupes armés irakiens soutenus par l’Iran. Elle est apparue à la suite de l’agression israélienne contre la bande de Gaza en octobre 2023, menant des attaques par drones et missiles contre des bases militaires américaines en Irak et en Syrie.
Israël mène une guerre destructrice contre la bande de Gaza, ayant déjà fait plus de 110 000 victimes et blessés, principalement des femmes et des enfants, ainsi qu’engendré des destructions massives dans les quartiers résidentiels, les infrastructures et les hôpitaux.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de Justice pour « génocide » en raison de ces événements.