Accord-cadre, une solution pour arrêter l’agression sur Gaza ?
Le gouvernement israélien tente de jongler avec le cadre de l’accord, déclaré par le mouvement de résistance islamique du Hamas au nom des forces de résistance, et la maîtrise du passage frontalier de Rafah – le seul lien de Gaza avec le monde extérieur. Cela inclut la menace d’une invasion de la ville de Rafah, qui fait partie de cette tentative.
Les étapes de l’accord
L’accord se déroule en 3 phases, aboutissant dans sa dernière phase à un arrêt complet des hostilités, c’est-à-dire un cessez-le-feu total et la fin de l’agression. Alors que la première étape de l’accord prévoit un cessez-le-feu temporaire et un échange limité de prisonniers, la question de la poursuite de l’accord et sa progression vers les étapes ultérieures pour mettre fin à la guerre semble logique pour les raisons suivantes.
Les facteurs en jeu
D’une part, l’évolution continue du contexte international, en particulier la dimension populaire, qui ne supporte plus ces crimes et brutalités sionistes, renforçant ainsi la position palestinienne.
- La résilience palestinienne, pierre angulaire de la confrontation, constitue à la fois une force et une faiblesse centrales pour l’occupation.
- Le changement des mentalités en faveur de la cause palestinienne et de la lutte pour la liberté et la justice est devenu plus apparent.
- Les pressions diplomatiques et politiques de plusieurs pays de la région visent à mettre fin à l’agression israélienne pour répondre aux revendications palestiniennes.
Les implications de l’accord
Si cet accord et ses dynamiques ne parviennent pas à mettre fin à la guerre, la résistance palestinienne, dans sa première étape au moins, aura montré sa fermeté et sa sagesse politique, répondant aux souhaits de la communauté internationale et faisant échec à la pression américaine.
Conclusions
En fin de compte, malgré les tentatives du gouvernement israélien pour entraver cet accord, il est peu probable que ces manœuvres réussissent à l’empêcher. Les actions découlant de l’approbation palestinienne de l’accord, à travers des négociations avec les États-Unis et les médiateurs qataris et égyptiens, seront difficiles à contrer ou à arrêter.