Biden réaffirme son soutien indéfectible à Israël malgré les différends
Le président américain Joe Biden a déclaré aujourd’hui que son administration travaillait en continu pour libérer les prisonniers israéliens restants dans la bande de Gaza, confirmant que le soutien des États-Unis à Tel Aviv est ferme et ne changera pas même en cas de désaccords.
Des divergences ont récemment émergé entre l’administration américaine et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en raison de la guerre en cours à Gaza, en particulier concernant l’incident de l’invasion de Rafah, que Washington a ouvertement répété rejeter à plusieurs reprises.
Les médias israéliens ont précédemment rapporté, citant un responsable anonyme, que la relation entre Netanyahu et Biden se dirigeait rapidement vers un point de non-retour, et des sources israéliennes ont évoqué les efforts de Washington pour « renverser » le gouvernement israélien.
Lors d’un discours à Washington commémorant ce qui est connu sous le nom de « l’Holocauste juif », Biden a affirmé que ce qu’il a décrit comme « la haine des Juifs » persistait encore aujourd’hui, citant les événements du 7 octobre dernier comme preuve.
Il a ajouté que la plus grande leçon de l’Holocauste pour les Juifs était que la haine ne disparaît pas, mais se cache.
Il a également souligné qu’il y avait une « montée terrifiante » de l’antisémitisme dans le monde, aux États-Unis et sur les réseaux sociaux, appelant « tous les Américains à se lever ensemble contre l’antisémitisme où qu’il soit ».
Escalade sur le terrain
Il convient de noter que l’armée d’occupation israélienne continue son escalade sur le terrain à Gaza, en particulier à Rafah, au sud de l’enclave, pour le huitième mois consécutif, malgré l’annonce hier soir du mouvement de résistance islamique Hamas d’accepter une proposition de médiation qatarie et égyptienne concernant l’échange de prisonniers et un cessez-le-feu.
Tel Aviv estime qu’il y a 133 prisonniers israéliens à Gaza, tandis que le Hamas a déclaré que 71 d’entre eux ont été tués lors de bombardements indiscriminés effectués par Israël, qui détient environ 10 000 Palestiniens dans ses prisons.
En dépit de cela, l’armée d’occupation poursuit son agression contre Gaza, alors même qu’Israël est confronté à des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice.