# Les libertés en péril en Tunisie selon des organisations locales
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<h2>Appel à l’unité face à la répression</h2>
<p>Samedi, dix organisations tunisiennes ont appelé à unir les rangs pour faire face à ce qu’elles nomment une attaque sans précédent contre les libertés, suite à des arrestations visant des journalistes, des avocats et des militants.</p>
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<h2>Déclaration de la ligue tunisienne des droits de l’homme</h2>
<p>Lors de la 47e anniversaire de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, des responsables de ces organisations, parmi lesquelles l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, l’Ordre National des Avocats de Tunisie, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens, l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates et le Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux, ont affirmé que les libertés dans le pays subissent un sérieux recul avec une intensification des mesures restrictives contre les militants, les politiciens et les journalistes.</p>
<p>Ils ont également souligné que les autorités utilisent la justice pour sanctionner leurs opposants sous le gouvernement du président Kais Saied.</p>
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<h2>Engagement des organisations pour la liberté</h2>
<p>Les responsables des organisations participant à la commémoration ont déclaré qu’ils n’accepteront pas la perte de la liberté d’expression, du travail politique libre, du droit au travail syndical et des activités associatives.</p>
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<h2>Arrestations et réactions</h2>
<p>Ce mois-ci, les autorités ont arrêté dix avocats, militants, journalistes et responsables d’organisations de la société civile. Il y a quelques jours, les forces de sécurité ont envahi le siège de l’Ordre des Avocats à Tunis et ont arrêté l’avocate Sonia Dahmani, puis ont de nouveau pris d’assaut le siège pour arrêter l’avocat Mehdi Zagrouba.</p>
<p>Ces invasions ont poussé les avocats à organiser une grève générale à travers le pays.</p>
<p>La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a condamné ce qu’elle appelle l’intimidation et le harcèlement des avocats par les autorités tunisiennes. Les organisations Amnesty International et Human Rights Watch ont également dénoncé les récentes arrestations, qualifiant les événements de « campagne de répression sévère ».</p>
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<h2>Réponse des autorités tunisiennes</h2>
<p>Les autorités tunisiennes rejettent les accusations de répression des opposants et des militants, affirmant qu’elles travaillent à appliquer la loi.</p>
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