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<h2>Les vrais objectifs des partis religieux en Israël dévoilés</h2>
<p>Le site américain « Counter Punch » a rapporté dans un article que la victoire du parti religieux extrémiste Shas en Israël, obtenant 17 sièges parlementaires lors des élections de 1999, a marqué un moment décisif dans l’histoire des partis religieux.</p>
<p>Les partis sionistes religieux étaient auparavant incapables de réaliser des succès significatifs aux élections, ce qui les empêchait de contribuer à la prise de décision politique dans le pays.</p>
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<h2>Une Lutte Continuelle</h2>
<p>Au fil des années, ces partis religieux ont lutté sur plusieurs fronts, sans toutefois réussir à unir leurs rangs ni à attirer le courant principal de la société israélienne. En 2004, les États-Unis ont interdit le parti Kach, considéré comme la version moderne des premiers théoriciens du sionisme religieux en Israël.</p>
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<h2>Mémoire Sanglante</h2>
<p>L’article rappelle le fondateur de Kach, Meir Kahane, assassiné en novembre 1990 alors qu’il tenait un autre discours haineux à Manhattan. Selon l’auteur, sa mort n’était que le prélude à de nombreuses violences commises par ses partisans, notamment Baruch Goldstein, qui a ouvert le feu le 25 février 1994 sur des fidèles musulmans palestiniens à la mosquée d’Abraham à Hébron.</p>
<p>La tuerie a fait 29 morts et 15 blessés parmi les fidèles. Le nombre de Palestiniens tués par les soldats israéliens lors des manifestations contre ce massacre était presque égal à celui des victimes de Goldstein, illustrant la complicité tragique entre le régime et les colons poursuivant l’agenda d’État.</p>
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<h2>Vers le Pouvoir</h2>
<p>L’auteur souligne que le rôle traditionnel des religieux en Israël a subi un changement radical, visible par l’élection d’Itamar Ben Gvir en 2021 au Parlement israélien, et sa nomination comme ministre de la Sécurité nationale en décembre 2022.</p>
<p>Le courant du sionisme religieux a profité de l’affaiblissement de la gauche et de la faiblesse de la droite traditionnelle, représentée par le Likoud. Pour survivre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a redéfini son parti dans sa version la plus extrême, cherchant à attirer les sionistes religieux pour combler les lacunes causées par les conflits internes au sein du Likoud.</p>
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<h2>Transformation Fondamentale</h2>
<p>Grâce à Ben Gvir, Israël est maintenant, selon les mots du chef de l’opposition Yair Lapid, un pays avec « une milice privée ». Contrairement à Netanyahou, Ben Gvir et ses alliés ne cherchent pas seulement à obtenir des postes spécifiques au sein du gouvernement, ils visent à provoquer un changement irréversible dans la politique israélienne.</p>
<p>Une des tentatives les plus significatives de ce changement est leur volonté de modifier les relations entre les pouvoirs judiciaire et exécutif. Alors que Netanyahou tenait à ces changements pour se protéger des poursuites légales, les partisans de Ben Gvir veulent pouvoir contrôler le gouvernement et l’armée sans aucune responsabilité ni surveillance.</p>
<p>Selon l’auteur, les sionistes religieux en Israël jouent une stratégie à long terme, qui ne se limite ni à une élection spécifique ni à une seule coalition gouvernementale. Ils redéfinissent le concept de l’État d’Israël et de son idéologie, réussissant à atteindre leur objectif peu à peu.</p>
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