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Washington intensifie sa diplomatie sur les dossiers des prisonniers et de Rafah

par Chia
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Washington intensifie sa diplomatie sur les dossiers des prisonniers et de Rafah

Washington intensifie sa diplomatie sur les dossiers des prisonniers et de Rafah

La communauté internationale, menée par les États-Unis, continue d’exercer des pressions sur Israël pour l’empêcher de lancer une vaste attaque sur Rafah, où près de 1,5 million de Palestiniens sont pris au piège aux frontières avec l’Égypte.

Après plus de quatre mois d’agression israélienne contre la bande de Gaza, les opérations militaires se concentrent dans le sud du secteur assiégé et dévasté, en particulier dans la ville de Khan Younès ainsi que Rafah.

Le ministère de la Santé de Gaza a signalé la mort de 112 personnes la nuit de vendredi dans divers endroits de la bande de Gaza.

L’appel entre Biden et Netanyahu

Lors d’un appel téléphonique jeudi soir, le président américain Joe Biden a mis en garde le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre une opération israélienne à Rafah sans plan pour protéger la sécurité des civils.

La Maison Blanche a déclaré que Biden « a réitéré sa position selon laquelle toute opération militaire ne doit pas avoir lieu sans un plan fiable et exécutable garantissant la sécurité des civils à Rafah ».

Biden a également affirmé son engagement à travailler sans relâche pour assurer la libération de tous les détenus le plus rapidement possible.

Israël affirme que 130 personnes restent détenues à Gaza, dont 30 sont présumées décédées, sur un total d’environ 250 détenus depuis le 7 octobre dernier.

Netanyahu a annoncé une « action forte » à Rafah pour infliger un « coup sévère au Hamas », mais a déclaré que son armée permettrait aux civils de « quitter les zones de combat » sans préciser la destination.

Selon les Nations unies, environ 1,4 million de personnes, dont la plupart ont fui la guerre, sont regroupées à Rafah, devenu un immense camp, la seule grande ville du secteur où l’armée israélienne n’a pas encore tenté d’envahir par voie terrestre.

L’hôpital Nasser

Hier, l’armée israélienne a confirmé jeudi soir que ses forces spéciales sont entrées dans le complexe médical Nasser, le plus grand de Khan Younès, la plus grande ville du sud de la bande.

L’hôpital accueille des milliers de civils fuyant la guerre, dont l’évacuation a commencé sous les bombardements ces derniers jours.

L’armée israélienne mène une « opération précise et limitée » à l’hôpital, après avoir reçu des informations du renseignement indiquant la présence de détenus et la possibilité de retrouver certains corps.

Cette nouvelle incursion et l’assaut de l’hôpital Nasser suscitent de nouvelles inquiétudes quant au sort de centaines de patients, de personnel médical et de nombreux déplacés ayant trouvé refuge là-bas pour échapper à la guerre.

L’État palestinien

Après son appel téléphonique avec Biden, Netanyahu a rejeté jeudi soir toute reconnaissance internationale d’un État palestinien en dehors du cadre de la reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens.

Netanyahu a écrit en hébreu sur la plateforme X « Israël continuera de s’opposer à la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien. Une telle reconnaissance, après le 7 octobre, récompenserait le terrorisme de manière sans précédent et empêcherait tout accord de paix futur ».

Il a ajouté « Israël rejette catégoriquement les diktats internationaux concernant un règlement définitif avec les Palestiniens », soulignant que seul un accord de paix résultant de « négociations directes sans conditions préalables » peut émerger.

Les ministres israéliens de la Sécurité nationale et des Finances, les extrémistes de droite Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, ont également rejeté jeudi un plan dans ce sens évoqué par le journal américain « Washington Post ».

Le journal a rapporté que les États-Unis, principal allié d’Israël, travaillent avec des alliés arabes sur un plan complet pour instaurer une paix durable entre Israël et les Palestiniens, comprenant un cessez-le-feu, la libération des détenus et un calendrier pour établir un État palestinien à terme.

Le « Washington Post » a cité des responsables américains et arabes indiquant que la mise en œuvre de ce plan commencerait par un cessez-le-feu « prévu pour durer au moins 6 semaines » en espérant conclure un accord avant le 10 mars, le début du mois de Ramadan.

Cependant, ce plan a été vivement critiqué par les deux ministres israéliens d’extrême droite, qui considèrent qu’un « État palestinien constituerait une menace existentielle pour l’État d’Israël ».

Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène une guerre dévastatrice ouverte contre la bande de Gaza, ayant entraîné jusqu’à présent la mort d’environ 28 663 personnes, principalement des femmes et des enfants, ainsi que le déplacement de près de la totalité des habitants du secteur, soit près de deux millions de personnes.

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