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<h1>Rohingyas fuient à nouveau les combats en Birmanie occidentale</h1>
<p>Des milliers de musulmans Rohingyas ont été contraints de fuir à nouveau en raison de l’intensification des affrontements entre l’armée et des groupes ethniques armés opposés au régime militaire en Birmanie occidentale.</p>
<p>Ces déplacés ont quitté la ville de Buthidaung, située à la frontière avec le Bangladesh, où environ 200 000 Rohingyas avaient déjà trouvé refuge à cause des combats dans les environs.</p>
<p>Selon l’agence Associated Press, Naye San Lwin, l’un des fondateurs de l’organisation « Alliance Rohingya Libre », a rapporté que des affrontements se poursuivent dans la région de l’État d’Arakan (Rakhine) entre un groupe armé nommé « Armée d’Arakan » et des unités de l’armée birmane.</p>
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<h2>Violences et déplacements forcés</h2>
<p>Naye San Lwin a déclaré que les musulmans de l’Arakan sont à nouveau victimes de déplacements forcés, faisant état d’attaques après que l’Armée d’Arakan ait pris le contrôle de la ville, située à 90 kilomètres à l’ouest de Sittwe, la capitale de l’État d’Arakan.</p>
<p>Le militant a confirmé que des bâtiments gouvernementaux, des écoles et des hôpitaux, où vivaient des réfugiés, ont été incendiés et détruits. Il a accusé l’Armée d’Arakan et l’armée birmane de commettre des meurtres contre les musulmans de Buthidaung.</p>
<p>En revanche, l’Armée d’Arakan, qui a changé son nom en « Armée Arakha » le mois dernier, nie avoir incendié les maisons et les bâtiments, affirmant que les frappes aériennes de l’armée birmane en sont la cause.</p>
<p>Ce groupe armé a confirmé qu’il contrôle la ville de Buthidaung, ce qui représente une nouvelle défaite pour le régime militaire en place en Birmanie. D’autres groupes ethniques ont récemment pris le contrôle de zones près de la frontière thaïlandaise après des affrontements violents avec l’armée.</p>
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<h2>Contexte historique</h2>
<p>En 2017, la minorité musulmane Rohingya de l’État d’Arakan a été la cible d’attaques sanglantes de la part de l’armée et de milices bouddhistes, entraînant la mort de nombreux d’entre eux et la fuite de près de 900 000 personnes vers le Bangladesh.</p>
<p>Les Nations Unies et les organisations internationales des droits de l’homme qualifient la violence contre les musulmans Rohingyas de nettoyage ethnique ou de génocide.</p>
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