Victimes à Gaza: Drame des déplacés et ruines à Beit Hanoun
L’armée israélienne a poursuivi ses frappes cette nuit sur diverses zones de la Bande de Gaza, où 17 Palestiniens ont été tués et d’autres blessés lors de raids ciblant 4 maisons abritant des déplacés dans le camp de Nusairat au centre de Gaza. Al Jazeera a documenté des scènes de vastes destructions à Beit Hanoun après le retrait des forces d’occupation de la région.
Drame des civils à Nusairat
Selon le correspondant d’Al Jazeera à Gaza, le nombre de victimes des frappes sur le camp de Nusairat, principalement des femmes et des enfants, devrait augmenter alors que les efforts de secours se poursuivent. Les corps des martyrs et des blessés ont été transportés à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir Al-Balah.
Nouveaux raids sur Gaza
Par ailleurs, des informations font état de nouvelles frappes visant des zones près des camps d’Al-Zawayda et Al-Bureij au centre de Gaza. Dans la région de la voie ferrée à l’est du camp de Jabalia, les bombardements israéliens se poursuivent, avec des rapports indiquant que des avions de l’armée ont visé deux maisons avec des missiles.
Bilan des violences
Le ministère de la Santé de Gaza a signalé que, au cours des dernières 24 heures, l’armée israélienne a commis 9 massacres, entraînant la mort de 86 personnes et blessant 113 autres. Le nombre de victimes de l’agression israélienne a atteint 30 717 morts et 72 156 blessés depuis le début du conflit le 7 octobre dernier.
Mise à sac de Beit Hanoun
Dans le nord de Gaza, plus précisément à Beit Hanoun, Al Jazeera a obtenu des images aériennes exclusives montrant l’ampleur des dégâts dans un endroit qui abritait 60 000 habitants, maintenant transformé en une ville fantôme désolée.
Beit Hanoun, une des villes du nord de Gaza, est connue pour son agriculture et son histoire millénaire remontant à des siècles avant notre ère. Cependant, après 5 mois de guerre destructrice, les maisons, écoles et mosquées des habitants de Beit Hanoun ont été rasées, emportant avec elles les souvenirs et les significations de la vie quotidienne des gens, le tout privant les habitants des réalités basiques.
Des quartiers résidentiels entiers ont été réduits en décombres, les rues, les routes et les infrastructures essentielles ont été effacées.
Tristesse et mémoire
Cette ironie cruelle à Beit Hanoun, et plus généralement dans toute la Bande de Gaza sous ces ruines, où des martyrs peut-être encore non-exhumés gisent, témoigne du fait que les équipes de sauvetage ne parviennent pas à accéder à ces lieux. Ces scènes suggèrent que les décombres de Beit Hanoun et d’autres endroits de la Bande pourraient devenir des tombeaux pour des milliers de martyrs.