Colère en Egypte contre Israël, négociations d’échange à Le Caire
Des informations circulent sur la colère de l’Égypte envers Israël pour ne pas avoir signé l’accord d’échange de prisonniers sur lequel Le Caire travaillait. Alors que la Maison Blanche appelle à parvenir à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, les pourparlers de trêve se poursuivent en présence de délégations de Doha, Washington, du mouvement de résistance islamique Hamas et d’Israël.
Les Tensions Entre Israël et l’Égypte
Le journal Financial Times a rapporté les propos d’un responsable israélien selon lesquels l’Égypte serait en colère contre Israël pour ne pas avoir signé l’accord sur lequel Le Caire travaillait. Une source diplomatique a également indiqué que la proposition acceptée par le Hamas était similaire à une proposition précédemment soutenue par Israël.
D’autre part, la Maison Blanche a souligné que parvenir à un accord, libérer les détenus et apporter des aides à Gaza était une priorité pour le président Joe Biden. Elle a insisté sur la nécessité pour les deux parties de parvenir à un accord de cessez-le-feu.
Reprise des négociations
Ces développements interviennent alors que la chaîne de télévision égyptienne a rapporté, par le biais d’une source haut placée non nommée, que toutes les parties étaient d’accord pour reprendre les négociations concernant Gaza.
Un haut responsable de la politique étrangère à l’Agence de sécurité nationale américaine a exprimé son optimisme quant à la possibilité de combler les écarts entre le Hamas et Israël, affirmant que les négociations en cours suscitent un sentiment positif, bien qu’aucun calendrier précis pour parvenir à un accord final ne puisse être prédit.
Divergences en Israël
Le ministre de la Défense israélien, Benny Gantz, a exhorté la délégation à faire tous les efforts nécessaires pour parvenir à un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas.
Cependant, le ministre des Finances israélien, Avigdor Smotrich, a considéré l’envoi de la délégation de négociation au Caire comme une erreur, affirmant qu’il s’agissait d’une manipulation orchestrée par le Hamas avec le Qatar et l’Égypte.
Il a ajouté que le moment était venu d’exercer davantage de pression sur le Hamas pour aboutir à une solution définitive, soulignant que la discussion devait se concentrer uniquement sur des mesures rigoureuses.