Rishi Sunak sous pression pour arrêter les ventes d’armes à Israël
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak fait face à une pression politique croissante pour arrêter la vente d’armes à Israël après qu’un raid aérien israélien sur Gaza ait tué sept travailleurs humanitaires, dont trois ressortissants britanniques.
Appels à suspendre les ventes d’armes
Trois partis d’opposition et certains députés du parti conservateur au pouvoir ont déclaré mercredi que le gouvernement britannique devrait envisager de suspendre les ventes d’armes.
Les Démocrates Libéraux ont appelé à la suspension des exportations d’armes vers Israël, tandis que le Parti National Écossais a également soutenu cette démarche et a demandé que le Parlement soit rappelé de sa pause de Pâques pour discuter de la crise.
Le principal parti d’opposition, le Parti Travailliste, a déclaré que le gouvernement devrait suspendre les ventes d’armes si les avocats concluaient qu’Israël avait enfreint le droit international.
Appel à l’arrêt des ventes d’armes
Trois anciens juges de la Cour Suprême se sont joints à plus de 600 avocats, universitaires en droit et juges supérieurs à la retraite pour demander au gouvernement de mettre fin aux ventes d’armes à Israël, affirmant que cela pourrait rendre la Grande-Bretagne complice de génocide à Gaza.
L’attaque contre le convoi de personnes travaillant pour l’association humanitaire World Central Kitchen a tué des citoyens d’Australie, du Royaume-Uni, de Pologne, ainsi qu’un Palestinien et un binational américano-canadien.
Résistance à la suspension des ventes d’armes
Sunak a résisté aux appels à suspendre immédiatement les ventes d’armes à Israël, affirmant que les exportations d’armes vers le pays sont régulièrement examinées.
La majorité des Britanniques soutiennent l’interdiction des ventes d’armes à Israël, selon un sondage publié dans The Guardian.
Révision des ventes d’armes
Le secrétaire à la Défense, Grant Shapps, a déclaré en novembre au Parlement que les exportations de défense vers Israël étaient « relativement faibles » à 42 millions de livres (53 millions de dollars) en 2022.
Pendant un conflit précédent à Gaza en 2014, le gouvernement britannique avait déclaré qu’il suspendrait certaines exportations d’armes à Israël si les hostilités se poursuivaient. Cependant, aucune mesure n’avait été prise pour restreindre les ventes d’armes.
Ventes d’armes sous revue
Le gouvernement britannique a vendu des armes et des composants militaires d’une valeur de plus de 570 millions de livres sterling à Israël depuis 2008.