Ofer Cassif, né le 25 décembre 1964 à Rishon LeZion, dans le sud de Tel Aviv, est un député de la Knesset, le parlement israélien, et membre du parti Hadash, un parti de gauche à majorité arabe. Il est connu pour ses prises de position controversées sur le sionisme, les colonies et la scène politique en général.
Cassif a rejoint la poursuite intentée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice, ce qui lui a valu des menaces d’expulsion de la Knesset.
Parcours académique et politique
Cassif est polyglotte, maîtrisant l’hébreu, l’anglais et l’espagnol. Avant d’être élu à la Knesset, il a été conférencier en politique et gouvernance à l’Université hébraïque de Jérusalem, à l’Académie Sapir et à l’Université de Tel Aviv.
Il est devenu membre de la Knesset pour le parti Hadash en mars 2019. Avant son élection, il a été emprisonné à quatre reprises pour avoir refusé de servir dans les territoires occupés. Il a également rejoint le Parti communiste et le Front, occupant des postes de direction au sein de ces organisations.
Positions politiques et controverses
Cassif est un fervent défenseur de la solution à deux États et s’oppose à la présence des colonies israéliennes en Cisjordanie. Son opposition forte à l’establishment israélien l’a conduit à qualifier l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu de « meurtrier en chef » et l’ex-ministre de la Justice Israel Shaked de « fasciste ».
Son soutien à la poursuite initiée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice a suscité de vives réactions en Israël. Certains membres du parlement ont lancé des efforts pour le faire expulser en raison de ses déclarations jugées hostiles à Israël, s’appuyant sur les lois parlementaires qui permettent d’expulser les membres exprimant un soutien à des actions considérées comme terroristes.
Le 29 janvier 2024, une commission parlementaire israélienne a examiné la possibilité d’expulser le député Cassif de la Knesset. Malgré cela, Cassif a défendu sa signature sur la pétition, affirmant qu’il avait agi en accord avec les mêmes valeurs qui ont guidé toute sa carrière politique.
Cassif continue à défendre ses convictions politiques avec fermeté malgré les controverses et les menaces qui pèsent sur lui.