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<h2>Échec du Parlement irakien à élire son président après tension</h2>
<p>Le Parlement irakien n’est pas parvenu à élire son président samedi soir, aucun des candidats n’ayant obtenu la majorité des voix lors d’une session tendue.</p>
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<p>Cette tentative est la dernière d’une série d’essais infructueux pour remplacer l’ancien président du Parlement, Mohammed al-Halbousi, démis de ses fonctions en novembre dernier. Les querelles politiques et les divisions partisanes ont bloqué le processus.</p>
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<h2>Une session proche de l’aboutissement</h2>
<p>Le vote de samedi était jusqu’à présent le plus proche d’aboutir à l’élection d’un nouveau président pour le Parlement, qui compte 329 membres. Sur les 311 députés présents, le principal candidat manquait seulement de 7 voix pour être élu.</p>
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<p>Le bureau de presse du Parlement a déclaré que 137 députés ont voté pour Mahmoud al-Mashhadani, le membre le plus âgé, contre 158 voix pour Salem al-Issawi.</p>
<p>Malgré cela, ces résultats étaient insuffisants, puisque le candidat a besoin d’au moins 165 voix pour remporter la présidence du Parlement.</p>
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<p>Mélange de spéculations au sein du Parlement irakien et de chaos pour empêcher l’élection de Salem al-Issawi à la présidence du Parlement.</p>
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<p>De nombreux députés se sont abstenus de participer à un second tour de scrutin samedi. Les médias locaux et les activistes ont diffusé des vidéos montrant des bagarres entre certains députés, et au moins l’un d’eux aurait été blessé.</p>
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<p>Le bureau de presse du Parlement a ensuite annoncé que la session était levée.</p>
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<h2>Complexité du partage du pouvoir en Irak</h2>
<p>Les arrangements de partage du pouvoir en Irak sont complexes, en raison de la diversité ethnique et des différentes confessions dans le pays.</p>
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<li>Le poste de président de la République, largement honorifique, est traditionnellement réservé aux Kurdes.</li>
<li>Le poste de Premier ministre revient généralement aux chiites.</li>
<li>Le président du Parlement est habituellement sunnite.</li>
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