Israël tard à évacuer les colonies du nord, craignant les indemnités
Selon le site israélien « Wallah », les attaques du Hezbollah libanais ont augmenté les tensions entre les habitants du nord d’Israël et le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le site a souligné que la tension a augmenté après la mort d’une personne dans le nord d’Israël à la suite de la chute d’une roquette dans la région de Galilée, constituant l’incident de sécurité individuel le plus grave depuis le début de l’agression contre Gaza. Malgré cela, le gouvernement israélien évite de donner des ordres d’évacuation officiels des colonies du nord pour des raisons, entre autres, liées à la crainte de devoir verser des indemnités importantes.
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Certains habitants attribuent la responsabilité de ce qui s’est passé au gouvernement et au commandement de la région nord de l’armée israélienne, car, selon eux, si ces parties avaient « nettoyé », comme ils disent, les parties autour des colonies, l’attaque n’aurait pas eu lieu. Ils leur reprochent également la détérioration générale de la situation sécuritaire dans le nord.
Selon le chef de la colonie, le gouvernement israélien souhaite instaurer une sorte de vie normale dans le nord, mais il joue avec la vie des agriculteurs sans évaluer correctement les risques. Même si ces risques existent, ils incombent aux agriculteurs et aux travailleurs étrangers.
Il a ajouté que la question des indemnités est au cœur de la décision de ne pas émettre d’ordres d’évacuation officiels, car dès qu’il y a un ordre général interdisant aux agriculteurs par exemple de quitter leurs maisons pour vérifier les étables des poulets, ils obtiendront automatiquement une indemnité, ce que le gouvernement redoute.
Contexte
Sur fond d’une guerre destructrice menée par Israël contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, le Hezbollah et les factions palestiniennes au Liban ont échangé des tirs intermittents avec l’armée israélienne quotidiennement depuis le 8 du même mois, entraînant des morts et des blessés des deux côtés de la « ligne bleue » séparatrice.
La guerre israélienne contre Gaza a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, la plupart étant des enfants et des femmes, ainsi qu’une catastrophe humanitaire sans précédent et des destructions massives des infrastructures, contraignant Tel Aviv à comparaître devant la Cour internationale de Justice pour « génocide ».