Israël contrôle le passage de Rafah, artère vitale de Gaza
L’armée israélienne a pris le contrôle du côté de la Bande de Gaza du passage de Rafah avec l’Égypte, poursuivant une offensive dans la ville du sud alors que les perspectives d’un accord de cessez-le-feu avec le Hamas sont incertaines.
La situation à Rafah
La 401e Brigade israélienne est entrée dans le passage de Rafah mardi matin, un jour après que le groupe palestinien gouvernant Gaza ait accepté une proposition de cessez-le-feu médiatisée par l’Égypte et le Qatar. Israël, quant à lui, a insisté sur le fait que l’accord ne répondait pas à ses exigences fondamentales.
Réactions à l’offensive
L’armée israélienne a affirmé avoir saisi le passage de Rafah après avoir reçu des renseignements selon lesquels il était « utilisé à des fins terroristes ». Elle a déclaré avoir tué 20 combattants et détruit des infrastructures du Hamas dans la région. Des évacuations de civils ont eu lieu alors que les bombardements israéliens s’intensifiaient, faisant plusieurs victimes.
Accord de cessez-le-feu avec le Hamas
Le Hamas a accepté une proposition de cessez-le-feu présentée par l’Égypte et le Qatar qui prévoirait un arrêt initial des combats, suivi d’une paix durable et du retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien. Malgré cela, Israël a déclaré que la proposition du Hamas était loin de ses exigences et a continué son opération à Rafah pour exercer une pression militaire sur le Hamas.
Impact sur les livraisons d’aide à Gaza
La Bande de Gaza est désormais isolée du reste de la région. Les envois de fournitures d’aide cruciales à Gaza via le passage de Rafah ont été interrompus, malgré l’avertissement de l’ONU d’une famine imminente. Gaza est confrontée à une situation critique, affectant notamment les patients atteints de cancer.
Conclusion
Israël resserre son contrôle sur le passage crucial de Rafah, limitant davantage l’accès à l’aide humanitaire pour les habitants de Gaza. La situation reste tendue, avec des appels à un cessez-le-feu et à la reprise des négociations. L’avenir de la région demeure incertain, avec des conséquences humanitaires importantes à prendre en compte.