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Sclérose en plaques : un traitement naturel fait mieux qu’un médicament

par Sophie
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La Relation entre l’Interféron-Bêta et la Vitamine D dans le Traitement de la Sclérose en Plaques

L’interféron béta est largement utilisé comme traitement pour réduire le risque de rechutes chez les patients atteints de sclérose en plaques. Parallèlement, des études ont établi un lien entre un bon taux de vitamine D et la diminution des rechutes. Mais qu’en est-il de la corrélation entre ces deux éléments dans le traitement de cette maladie auto-immune ?

Des chercheurs se sont penchés sur cette question en menant une étude en Tasmanie du Sud, en Australie, portant sur 178 patients. Leur analyse a révélé que les patients recevant de l’interféron affichaient des niveaux plus élevés de vitamine D dans leur sang. En examinant l’exposition au soleil (principale source de vitamine D) entre le groupe sous traitement et le groupe non traité, les chercheurs ont observé que l’administration d’interféron multipliait par trois la production de vitamine D dans la peau en cas d’exposition solaire. En revanche, les patients prenant de l’interféron mais n’étant pas exposés au soleil n’ont pas présenté une augmentation de la vitamine D, et leur risque de rechutes n’a pas diminué.

Ces découvertes laissent fortement penser qu’une part significative de l’efficacité de l’interféron béta découle d’une modification du métabolisme de la vitamine D. Ainsi, les chercheurs recommandent aux patients sous ce traitement de s’exposer régulièrement au soleil, tout en suivant des mesures d’exposition pour prévenir les risques de cancer de la peau.

Si la confirmation était apportée que l’efficacité de l’interféron béta découle en réalité d’une augmentation du taux de vitamine D dans le sang, cela représenterait un défi pour l’industrie pharmaceutique. En effet, l’interféron béta peut entraîner des effets secondaires significatifs, tandis que la vitamine D ne présente pas d’effets secondaires aux doses naturelles.

Référence de l’Étude

Stewart N, et al. Interferon-β et sérum 25-hydroxyvitamine D interagissent pour moduler le risque de rechute dans la sclérose en plaques. Neurologie. juin 2012.

Conclusion

La recherche sur l’interféron béta et la vitamine D ouvre la voie à une meilleure compréhension du traitement de la sclérose en plaques. En mettant en lumière le lien entre ces deux éléments et leur influence sur les rechutes, les études suggèrent des stratégies thérapeutiques potentiellement plus efficaces et mieux tolérées pour les patients. Cette approche souligne l’importance de considérer des alternatives naturelles dans la gestion des maladies auto-immunes, offrant de nouvelles perspectives pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de sclérose en plaques.

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