Crise de Mer Rouge : Merck réduit sa capacité de fret de 20% au T2
La compagnie maritime Merck a annoncé aujourd’hui que la crise du trafic de conteneurs en Mer Rouge entraînerait une réduction de la capacité du secteur entre l’Extrême-Orient et l’Europe de 15 à 20% au deuxième trimestre de l’année.
Impact sur le Secteur Maritime
Face à cette situation, Merck et ses concurrents ont dévié la trajectoire de leurs navires vers le Cap de Bonne-Espérance en Afrique depuis décembre dernier pour éviter les attaques des Houthis en Mer Rouge. Cette décision a entraîné une augmentation des coûts de fret en raison des temps de navigation plus longs.
Prévisions et Durée de la Crise
La compagnie, considérée comme un baromètre du commerce mondial, a déclaré la semaine dernière que la crise de fret causée par les attaques devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année au moins. La zone de risque s’étend et les attaques touchent des zones plus éloignées en mer.
Mesures Prises par Merck
Dans une note aux clients, Merck a souligné que l’élargissement de la zone de danger a contraint ses navires à prolonger leurs voyages, entraînant des augmentations de temps et de coûts pour la livraison des marchandises à destination.
La compagnie a loué plus de 125 000 conteneurs supplémentaires jusqu’à présent pour répondre à la demande croissante. Elle a renforcé sa capacité d’accueil autant que possible pour répondre aux besoins de ses clients.
Conséquences de la Crise
Cette crise a provoqué des embouteillages et des accumulations de navires, plusieurs d’entre eux arrivant au port en même temps, exacerbant la pénurie d’équipements et de capacités. Merck s’efforce de renforcer la confiance en naviguant plus rapidement et en augmentant sa capacité d’accueil dans la mesure du possible.
Conclusion
La crise actuelle dans le secteur du fret maritime souligne les défis auxquels les entreprises de transport maritime sont confrontées en raison des perturbations géopolitiques. Merck et d’autres acteurs du secteur prennent des mesures pour s’adapter à cette situation et maintenir les flux commerciaux malgré les obstacles rencontrés en Mer Rouge.