L’économie russe prospère malgré les sanctions et attaques ukrainiennes
L’économie russe fait preuve d’une résilience inattendue face aux sanctions occidentales et aux tensions avec l’Ukraine. Malgré les pressions internationales, la Russie continue à prospérer, défiant les prévisions les plus pessimistes.
Les plus grandes sanctions de l’histoire
Depuis l’annexion de la [péninsule de Crimée](/encyclopedia/2014/11/6/%D8%B4%D8%A8%D9%87-%D8%AC%D8%B2%D9%8A%D8%B1%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D9%82%D8%B1%D9%85) en 2014, suivie par le conflit avec l’Ukraine en 2022, les sanctions économiques occidentales sont devenues l’arme principale pour faire pression sur Moscou. Malgré 14 séries de sanctions, le potentiel économique russe reste intact, soutenant l’effort de guerre russe en Ukraine.
Une croissance économique surprenante
Contrairement aux attentes, l’économie russe devrait enregistrer une croissance de 3,2 % cette année, dépassant les prévisions pour les États-Unis, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Même avec une augmentation des dépenses militaires, la Russie maintient un cap économique solide, affectant positivement son PIB.
Entre sanctions et provocations
Face à l’impact limité des sanctions occidentales sur le secteur énergétique russe, l’Ukraine a ciblé directement cette industrie stratégique. En février dernier, des attaques ont visé des raffineries et des installations pétrolières, compromettant la production et les exportations russes. Ces provocations ont accentué les tensions géopolitiques dans la région.
Stabilité malgré les défis
Malgré les pressions extérieures, la Russie a su maintenir la stabilité de son approvisionnement en carburant. Les récentes attaques menées par l’Ukraine, bien que politiquement motivées, n’ont pas compromis la disponibilité des produits pétroliers sur le marché russe, grâce à une production locale robuste.
Renforcement de la compétitivité
Parallèlement, le Fonds monétaire international a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l’économie russe en 2024, soulignant la compétitivité croissante du pays par rapport à ses homologues européens. Les investissements locaux ont également renforcé l’industrie nationale, compensant le retrait des entreprises étrangères du marché.