Amnesty International tire la sonnette d’alarme sur un génocide imminent à Rafah
Amnesty International a mis en garde – lundi – contre le danger d’un véritable et imminent génocide menaçant la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, où il n’y a aucun endroit sûr pour les civils fuyant les bombardements.
Selon l’organisation internationale, la population de Rafah a quintuplé depuis le début de l’attaque israélienne sur Gaza le sept octobre dernier.
L’armée israélienne se prépare à lancer une opération terrestre à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir contraint les habitants du nord du territoire à s’y réfugier pour échapper aux combats.
Dimanche soir, l’organisme de radiodiffusion israélien a annoncé que l’armée israélienne avait approuvé un plan opérationnel pour lancer une opération terrestre à Rafah, qui est le dernier refuge pour les déplacés dans la région sinistrée.
Amnesty International a confirmé qu’il existe un réel et imminent danger de génocide à Rafah, où il n’y a aucun refuge pour les civils fuyant les attaques.
Tôt lundi matin, l’armée israélienne a lancé une série de raids violents sur différents quartiers de la ville, faisant des dizaines de Palestiniens tués ou blessés, dont des enfants et des femmes, en ignorant clairement les avertissements internationaux sur les conséquences de l’invasion de la ville densément peuplée de déplacés.
Depuis le sept octobre dernier, Israël mène une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, ayant causé jusqu’à lundi 28 340 martyrs et 67 984 blessés, la plupart étant des enfants et des femmes, en plus de milliers de disparus sous les décombres, selon des données palestiniennes et internationales.