Accusation du propriétaire de Crocus Group dans l’attaque de Moscou
Les investigations sur l’attaque sanglante ayant visé le complexe « Crocus » dans la capitale russe, Moscou, le 22 mars dernier, prennent un nouveau tournant. Des victimes et proches des défunts ont intenté une action en justice contre le propriétaire du complexe, l’accusant de négligence en matière de sécurité, ce qui aurait, selon eux, entraîné un grand nombre de victimes.
Violations des lois
Les propriétaires du complexe n’ont pas investi dans la sécurité, affirmant ainsi leur responsabilité directe dans les conséquences tragiques survenues. Les lois du ministère russe des Situations d’urgence exigent que les salles pouvant accueillir plus de 800 personnes soient pourvues d’un isolant capable de résister au feu pendant plus de 60 minutes, en plus d’avoir des murs isolants non inflammables.
Poursuites possibles
Des experts juridiques estiment que des poursuites criminelles contre les propriétaires du complexe sont envisageables si l’incendie, ayant entraîné la mort de personnes, est survenu en raison du non-respect des normes de sécurité incendie.
Accusation de négligence
Amin Agalarov, fils du propriétaire du complexe, milliardaire russe d’origine azérie, risque jusqu’à 10 ans de prison s’il est reconnu coupable de négligence ayant conduit à des décès ou des blessures. Ses activités commerciales ont été impactées par la pandémie de COVID-19, entraînant la fermeture de la plupart de ses entreprises.