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Obésité infantile double le risque de sclérose en plaques

par Sara
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Obésité infantile double le risque de sclérose en plaques

Obésité infantile double le risque de sclérose en plaques

Une étude récente révèle que le surpoids chez les enfants double la probabilité qu’ils soient atteints de sclérose en plaques (également connue sous le nom de sclérose multiple) à l’âge adulte.

Cette recherche a été menée par des scientifiques de l’Institut Karolinska en Suède, sous la direction du Dr Emilia Hagman et du Professeur Claude Marcus. Les résultats seront présentés lors du Congrès européen sur l’obésité qui se tiendra à Venise, en Italie, en mai prochain.

La sclérose en plaques affecte le cerveau et la moelle épinière, engendrant une diversité de symptômes incluant des problèmes de vision, de mouvement des mains et des pieds, des troubles sensoriels, ou des difficultés d’équilibre. Cette maladie chronique peut entraîner un handicap sévère tout au long de la vie.

Des études antérieures ont déjà montré une corrélation entre un indice de masse corporelle (IMC) élevé durant l’adolescence et un risque accru de développer cette pathologie.

Les chercheurs ont souhaité évaluer le risque futur de développer cette maladie parmi un large échantillon d’enfants obèses, en examinant les données issues du « Registre Suédois de Traitement de l’Obésité Infantile ». Ce registre, connu sous le nom de BORIS, représente l’une des plus vastes bases de données pour le traitement de l’obésité chez les enfants.

Les données analysées concernaient des enfants âgés de 2 à 19 ans, enregistrées entre 1995 et 2020, en les comparant à celles d’enfants du grand public.

L’étude a comparé les informations de 100 000 enfants sans obésité à plus de 21 000 enfants obèses, ayant commencé un traitement de l’obésité à l’âge moyen de 11 ans.

Sur une période de suivi moyenne de 6 ans, 0,13 % des enfants obèses ont été diagnostiqués avec la sclérose en plaques, contre 0,06 % dans le groupe de référence. L’âge moyen au diagnostic de la sclérose en plaques était de 23 ans, avec peu de différence entre les deux groupes.

Les chercheurs ont conclu que malgré la brièveté du suivi, l’étude met en évidence que l’obésité double le risque de sclérose en plaques.

Le Dr Emilia Hagman et le Professeur Claude Marcus expliquent que l’un des effets de l’obésité est de provoquer une inflammation chronique, bien que de faible intensité, susceptible d’être à l’origine de plusieurs maladies, y compris la sclérose en plaques.

Ils ajoutent que cette inflammation chronique de faible intensité augmente le risque de diverses maladies telles que l’asthme, l’arthrite, le diabète de type 1, et certaines formes de cancer. Il est avéré que la réduction du poids peut diminuer l’inflammation et, par conséquent, le risque de développer de telles pathologies.

Cause de la sclérose en plaques

La sclérose en plaques est classée parmi les maladies auto-immunes, s’initiant par une erreur dans le système immunitaire qui attaque par erreur une partie saine du corps.

Dans la sclérose en plaques, le système immunitaire attaque la gaine de myéline qui enveloppe et protège les nerfs.

Cela conduit à des dommages et à des cicatrices sur la gaine, et potentiellement sur les nerfs eux-mêmes, ce qui signifie que les messages nerveux qui se déplacent le long des nerfs deviennent lents ou bloqués.

Les facteurs précis déclenchant cette réaction du système immunitaire restent incertains, mais la plupart des experts pensent à une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux.

Symptômes de la sclérose en plaques

Les symptômes de la sclérose en plaques varient considérablement d’une personne à l’autre et peuvent affecter n’importe quelle partie du corps.

Les principaux symptômes comprennent :

  • Fatigue.
  • Difficulté à marcher.
  • Problèmes de vision, comme la vision floue.
  • Problèmes de controle de la vessie.
  • Engourdissement ou picotements dans diverses parties du corps.
  • Raideur et spasmes musculaires.
  • Problèmes d’équilibre et de coordination.
  • Problèmes de réflexion, d’apprentissage et de planification.

Selon le type de sclérose en plaques dont souffre la personne, les symptômes peuvent apparaître par poussées ou s’aggraver progressivement.

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