Sommaire
Todd Phillips défend le budget de Joker: Folie à Deux
Todd Phillips réagit aux critiques concernant le budget de son film tant attendu, Joker: Folie à Deux. Ce réalisateur, dont le premier film Joker a rapporté 1 milliard de dollars au box-office en 2019, a exprimé son incompréhension face aux plaintes des fans sur le budget exorbitant de cette suite.
Des chiffres à clarifier
Le budget du premier Joker s’élevait à 60 millions de dollars, tandis que Phillips admet que Folie à Deux coûte “beaucoup plus cher”. Néanmoins, selon ses dires, le budget est inférieur aux 200 millions de dollars souvent rapportés, qu’il juge « absurde ». Face aux critiques, il s’interroge sur l’intérêt de cette agitation.
Une vision audacieuse
“Je lis ces articles et il semblerait qu’ils soient du côté des multinationales,” déclare Phillips. “Ils se demandent : ‘Pourquoi cela coûte si cher ?’ On dirait des dirigeants de studio. Ne devrions-nous pas être contents que nous ayons réussi à obtenir cet argent, que nous avons dépensé pour embaucher une équipe qui peut nourrir sa famille ?”
Un nouveau défi créatif
Le film Joker: Folie à Deux marque le retour de Joaquin Phoenix dans le rôle principal, tandis que Lady Gaga incarne Harley Quinn, la psychiatre d’Arthur Fleck (Phoenix) à l’asile d’Arkham. L’histoire se déroule deux ans après le premier film et pose un défi créatif différent pour Phillips.
“La question est devenue : ‘Comment pouvons-nous nous surpasser ?’” explique-t-il. “Et vous ne pouvez le faire qu’en prenant des risques. Il y avait des jours sur le plateau où je me disais : ‘Oh putain ! Qu’est-ce qu’on a fait ?’”
Une expérience immersive
La première bande-annonce du film dévoile Gaga et Phoenix en train de chanter et de danser. Selon Variety, le film débute avec un dessin animé inspiré des Looney Tunes mettant en scène le Joker, avant de plonger dans des émeutes en prison, des face-à-face en cour et une séquence de variétés où Phoenix et Gaga jouent une version meurtrière de Sonny & Cher.
“L’objectif de ce film est de donner l’impression qu’il a été réalisé par des gens fous,” note Phillips. “Les détenus dirigent l’asile.”
Une approche musicale différente
Bien que le film comporte de la musique, Phillips se veut clair : ce n’est pas un musical comme les autres que l’on a pu voir récemment. “Je ne veux pas que les gens pensent que c’est comme In the Heights, où la femme dans la bodega commence à chanter et que ça déborde dans la rue, avec des policiers dansants,” prévient-il, précisant que les numéros musicaux ne se déroulent que dans l’esprit des personnages de Phoenix et Gaga. “Pas de manque de respect, car j’ai adoré In the Heights. […] La plupart des morceaux musicaux dans le film ne sont en réalité que des dialogues. C’est juste Arthur qui n’a pas les mots pour exprimer ce qu’il ressent, alors il chante à la place.”
Gaga partage également ce sentiment, affirmant que “Todd a pris un immense risque avec ce concept et ce scénario, donnant à la suite de Joker cette audace et cette complexité. Il y a de la musique, de la danse, c’est un drame, c’est aussi un drame juridique, c’est une comédie, c’est heureux, c’est triste. Cela témoigne de [Todd] en tant que réalisateur, car il préfère être créatif plutôt que de simplement raconter une histoire d’amour traditionnelle.”