Un membre du Knesset déclare travailler 24 heures sur 24 pour le Temple
Un membre de la Knesset, le parlement israélien, appartenant à un parti partenaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a révélé que son parti travaille quotidiennement pour la construction du Temple à la place de la Mosquée Al-Aqsa.
Des déclarations controversées
Lors d’une interview télévisée, le député de la Knesset, Isaac Ben-Dror, du parti de droite « Judaïsme de la Torah », a exprimé l’espoir que le Temple soit érigé sur le site actuel de la Mosquée Al-Aqsa, affirmant que « nous espérons que le Temple sera construit là-bas et que nous pourrons manger de l’agneau pascal », faisant allusion à l’emplacement de la Mosquée Al-Aqsa.
Un plan d’action en place
Ben-Dror a souligné l’existence d’un plan d’action pour la construction du Temple, déclarant que « tout ce que nous faisons chaque jour vise à établir le Temple ». Il a également évoqué la surveillance de caméras qui ont filmé des missiles iraniens lancés récemment en direction d’Israël, en affirmant que les Iraniens « étaient sur le point de détruire la Mosquée Al-Aqsa avec les missiles qu’ils ont lancés vers Israël ».
Des opinions divergentes
Depuis l’occupation de Jérusalem en 1967, la destruction de la Mosquée Al-Aqsa, sa démolition et la construction du prétendu Temple de Salomon à sa place sont au cœur des priorités idéologiques et politiques de plusieurs organisations et mouvements nationalistes et religieux juifs.
Un appel controversé
En tant que résident de la vieille ville de Jérusalem-Est, Ben-Dror a appelé les Israéliens à célébrer la Pâque juive dans la vieille ville de Jérusalem-Est le lundi suivant, en espérant que « tous les Juifs viendront lundi prochain pour offrir l’agneau pascal à Jérusalem, et avec l’aide de Dieu, manger l’agneau le soir venu ».
Des discussions antérieures concernant le projet
La chaîne israélienne « Channel 12 » a diffusé l’année dernière une enquête révélant que le gouvernement israélien allouait des fonds pour un projet de construction de Temple à Jérusalem, sur le site de la Mosquée Al-Aqsa. L’enquête a également révélé l’implication de fonctionnaires de deux ministères gouvernementaux dans la réception de cinq vaches importées du Texas, aux États-Unis, pour être sacrifiées, brûlées et purifier le site de leur sang.