Tentative de piratage chinoise démentie par Pékin, selon le Royaume-Uni
Les médias britanniques ont révélé aujourd’hui mardi une tentative de piratage d’envergure menée par la Chine pour s’approprier des données sensibles du ministère de la Défense britannique ainsi que de citoyens britanniques. Cependant, Pékin s’est empressé de nier les allégations de ces rapports.
Le cyber-attaque visait les systèmes de paie des employés
Les médias britanniques ont souligné que l’attaque cybernétique ciblait le système de paie des employés actuels et de certains anciens combattants, affirmant que les cibles se comptaient par milliers.
Pékin rejette fermement les accusations de piratage
Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que les allégations selon lesquelles la Chine était derrière la violation de données du ministère britannique de la Défense étaient totalement infondées. Le porte-parole du ministère chinois, Lijian Zhao, a qualifié les commentaires de politiciens britanniques de « totalement absurdes », affirmant que Pékin s’opposait fermement à toutes formes d’attaques électroniques et les contrecarrait systématiquement.
Réactions et enquête en cours
Il est prévu que le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, informe la Chambre des Communes (le Parlement) de la tentative de piratage aujourd’hui mardi. Par ailleurs, le ministre du Travail britannique, Mil Stride, a déclaré à la chaîne « Sky News » que le ministère de la Défense avait agi rapidement pour fermer la base de données visée par l’attaque, ajoutant que la cible n’était pas la base de données du ministère de la Défense, mais celle d’un tiers.
Doutes sur la responsabilité de la Chine
Le ministre britannique a souligné qu’il ne pouvait pas confirmer que la Chine était responsable de l’attaque, la qualifiant de « hypothèse ». À la fin du mois de mars, Londres et Washington ont accusé la Chine d’être derrière plusieurs cyber-attaques contre leurs institutions publiques.
Contestations de la Chine et de la Russie
La Chine et la Russie ont à maintes reprises nié les accusations occidentales de mener des attaques électroniques pour voler des données sensibles et tenter d’influencer les élections dans plusieurs pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France.