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Scandale d’espionnage pro-Russie secoue l’Autriche

par Sara
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Scandale d'espionnage pro-Russie secoue l'Autriche

Scandale d’espionnage pro-Russie secoue l’Autriche

Un ancien agent des services de renseignement autrichiens avoue avoir travaillé pour le compte des services russes, révélant ainsi la transmission d’informations sensibles d’ordre politique, économique et sécuritaire. Ignaz A., selon Le Monde, aurait vendu des informations secrètes provenant de bases de données occidentales aux Russes, incluant des détails sur Christo Grozev, un journaliste bulgare travaillant notamment pour Bellingcat.

Les Révélations de l’enquêteur journaliste Grozev

Le journaliste Grozev a mis au jour plusieurs affaires liées aux empoisonnements au Novitchok, agent que les services de renseignement militaires russes sont accusés d’avoir utilisé, notamment lors de la tentative d’assassinat de l’ancien agent Sergueï Skripal en 2018 au Royaume-Uni.

Un Réseau d’espionnage international

Les autorités britanniques ont arrêté l’année dernière une cellule de citoyens bulgares agissant secrètement pour le compte de Jan Marsalek, ancien directeur de Wirecard. Ce dernier aurait recruté un autrichien, se rémunérant de Moscou, profitant de ses relations étroites avec des agents autrichiens liés au parti d’extrême droite FPÖ, soutenant les intérêts russes.

A general view shows the headquarters of the Main Directorate of the General Staff of the Armed Forces of the Russian Federation, formerly known as the Main Intelligence Directorate (GRU), in Moscow, Russia October 4, 2018. REUTERS/Stringer

Les Répercussions en Autriche

L’arrestation d’Ignaz A. a provoqué des remous sans précédent en Autriche, toujours la cible de Moscou sur les plans politique, économique et sécuritaire malgré sa neutralité apparente. Les autorités autrichiennes ont annoncé un durcissement des lois en matière de lutte contre l’espionnage, suite à la reconnaissance du caractère épineux de cette affaire pour la sécurité nationale.

L’Affaire Ignaz A.

Malgré ses activités compromettantes, Ignaz A., âgé de 61 ans, a été blanchi par les tribunaux de ses accusations en 2017, puis réintégré à un autre poste au ministère de l’Intérieur tout en poursuivant ses actions secrètes au profit de la Russie, selon les enquêteurs. Les révélations britanniques en début d’année ont finalement poussé les autorités autrichiennes à réagir.

Des Mesures Renforcées Contre l’Espionnage

Suite au scandale, toutes les formations politiques autrichiennes se sont engagées à renforcer les sanctions contre l’espionnage, élargissant les activités répréhensibles pour inclure les surveillances menées par les organisations internationales basées à Vienne.

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