Les dégâts d’un registre Rom en Norvège
Une révélation récente a secoué la Norvège, mettant en lumière un registre illégal établi par la police norvégienne concernant les Roms, une minorité nationale du pays. Ces pratiques soulèvent de graves questions sur la violation des droits fondamentaux et l’antitsiganisme persistant.
Origines historiques des registres ethniques
Dès les années 1920, les autorités norvégiennes ont commencé à enregistrer les Roms, les privant de leur citoyenneté norvégienne et les rendant apatrides. Cette pratique raciste a conduit à l’exclusion des Roms du pays, aboutissant à leur déportation vers le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau pendant l’occupation nazie.
Consensus et registres ethniques
Les Roms étaient ciblés par des registres dès les années 30, avec une volonté internationale de centraliser les informations sur cette communauté. La Norvège a suivi cette tendance en enregistrant également les minorités comme les Roms et les Voyageurs, perpétuant ces pratiques discriminatoires malgré l’interdiction légale en 1978.
Conséquences actuelles et réactions
La révélation du registre Rom en Norvège a suscité l’indignation et la peur au sein de la communauté Rom. Les craintes de persécution et de discrimination ont ressurgi, incitant certains à envisager de quitter le pays par peur des répercussions de cette pratique.
Appel à l’action
Face à ces révélations, il est temps d’agir pour mettre fin à l’antitsiganisme. Des excuses officielles ne suffisent pas, des mesures concrètes doivent être prises pour garantir la justice et l’égalité pour les Roms en Norvège. L’histoire douloureuse de cette communauté exige une réparation juste et des actions concrètes pour aller au-delà des mots.
Conclusion
La Norvège a une occasion cruciale de rompre avec son passé discriminatoire et de montrer son engagement en faveur de la justice et de l’anti-racisme. Le monde observe la façon dont le pays répondra à cette situation et à son héritage historique envers les Roms.