Erdogan atterrit à Bagdad, une première en plus de dix ans
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a atterri ce matin à Bagdad, la capitale de l’Irak, pour une visite d’une journée, sa première en plus de dix ans. Au cours de cette visite, plusieurs sujets seront discutés, notamment le partage des eaux, les exportations de pétrole et la sécurité régionale.
A son arrivée à l’aéroport international de Bagdad, Erdogan a été accueilli par le Premier ministre irakien Mohamed Shiaa Al Sudani et d’autres responsables. Il est accompagné lors de sa visite en Irak des ministres des Affaires étrangères Hakan Fidan, de la Défense Ismail Gultekin, de l’Intérieur Ali Yerli Kayan, du Commerce Omar Bolat, des Transports et des Infrastructures Abdul Qadir Örül Öğlu, de l’Agriculture et des Forêts Ibrahim Yumakli, de l’Energie et des Ressources naturelles Alp Arslan Berktadar, de l’Industrie et de la Technologie Mehmet Fatih Kajar.
Rencontres et Accords
Erdogan devrait rencontrer son homologue irakien, Abdel Latif Rashid, ainsi que le Premier ministre irakien, suivis d’une conférence de presse conjointe, puis de la signature d’une série d’accords bilatéraux entre les deux pays.
Les deux parties devraient signer deux accords stratégiques et plus de 20 mémorandums d’entente, notamment sur les questions de l’eau, de l’agriculture, de l’économie et du commerce.
Histoire et Intérêts Communs
Après ses réunions à Bagdad, le président Erdogan se rendra à Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, qui bénéficie d’une autonomie depuis 1991.
Avant la visite, Sudani a souligné l’histoire commune, les intérêts partagés et les opportunités entre l’Irak et la Turquie. Les discussions aborderont des questions de sécurité, de partage des ressources en eau et seront en tête de l’ordre du jour.
Coopération Sécuritaire
Un conseiller du Premier ministre irakien pour les Affaires étrangères, Farhad Alaeddin, a indiqué que les entretiens aborderont des questions d’investissement, de commerce, de sécurité entre les deux pays, en plus de la gestion des ressources en eau.
Le ministre irakien de la Défense, Thabit Al-Abbasi, a exclu la possibilité d’opérations conjointes, mais a mentionné qu’Ankara et Bagdad travailleront à la création d’un « centre de coordination du renseignement commun ».
Conclusion
La visite du président turc Erdogan en Irak revêt une importance particulière, symbolisant une volonté de coopération et de résolution des problèmes anciens entre les deux pays. La situation sécuritaire, en particulier en ce qui concerne le PKK, sera au cœur des discussions, suivie d’une coopération accrue pour protéger les frontières et lutter contre les menaces transfrontalières.
Cette visite historique marque un nouveau chapitre dans les relations entre la Turquie et l’Irak, offrant des opportunités de collaboration et de compréhension mutuelle pour l’avenir.