Lapid invite des ministres à démissionner du gouvernement pro-Netanyahu
Yair Lapid, le chef de l'opposition israélienne, a appelé les ministres du parti "le Camp" dans le gouvernement d'urgence à se retirer du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le qualifiant de gouvernement de sauvetage pour Netanyahu et non pour Israël.
Lors d'une session du bloc de son parti à la Knesset, Lapid a déclaré que les ministres n'étaient pas qualifiés pour diriger la guerre et que Netanyahu n'était pas qualifié pour diriger le pays.
"Il s'agit d'un gouvernement dans lequel le cabinet de sécurité restreint est devenu une arène d'attaques toxiques contre l'armée, un gouvernement qui continue, en pleine guerre, de transférer des milliards aux partis de la coalition de manière scandaleuse, un gouvernement qui n'a ni politique ni définition de l'objectif stratégique de la guerre", a-t-il ajouté.
Lapid a souligné que ce gouvernement n'est ni un gouvernement d'unité ni un gouvernement d'urgence cherchant à sauver Israël, mais qu'il a pour but de sauver Netanyahu.
Démission
Le chef de l'opposition israélienne a poursuivi son appel en disant : "Pour nos soldats, les résidents évacués des villes frontalières et pour nos captifs, il est incorrect de maintenir au pouvoir Ben Gvir et Smotritch et Strook".
Dans une démarche parallèle, le ministre israélien Amihai Chikli a annoncé sa démission – en tant que ministre de l'Égalité sociale – du gouvernement Netanyahu dans le cadre d'un plan visant à réduire les coûts budgétaires du gouvernement.
La démission survient alors que des rapports indiquaient que le Premier ministre élaborait un plan basé sur la réduction du nombre de ministères dans son gouvernement et travaillait à les fermer afin d'allouer leurs budgets à la couverture des coûts de la guerre à Gaza.
Selon les médias israéliens, la réduction et la fermeture de certains ministères visent à éviter de démanteler le gouvernement d'urgence si le budget général n'est pas approuvé dans son état actuel.
La stratégie de réduction des coûts vise également à éviter une crise de coalition potentielle avant le débat prévu sur le budget général lors de la prochaine session du gouvernement.