Familles des captifs israéliens reprochent à Netanyahu leur détention
Les familles des prisonniers israéliens ont demandé au gouvernement de ne pas manquer l’occasion de conclure un accord d’échange avec la résistance palestinienne.
Lors d’une conférence de presse à Tel Aviv, ces familles ont déclaré que « la seule façon de ramener tous les captifs est un accord d’échange ».
La critique de Netanyahu par Lapid
De son côté, le chef de l’opposition, Yair Lapid, a appelé aujourd’hui à conclure un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas, même si cela signifie mettre fin à la guerre qui sévit dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Lapid a vivement critiqué le gouvernement de Netanyahu, affirmant que ce dernier était en état de confusion totale, sans politique claire ni vision.
Il a souligné que la tâche la plus urgente était de parvenir à un accord pour ramener ces « détenus », même si cela signifiait mettre fin à la guerre.
Il est estimé qu’il y a 133 Israéliens détenus à Gaza, tandis que le Hamas a déclaré que 70 d’entre eux ont été tués dans des bombardements indiscriminés menés par les forces d’occupation, qui détiennent dans leurs prisons pas moins de 9500 Palestiniens.
Lapid a appelé à une augmentation de l’aide humanitaire à Gaza, soulignant que sa suppression était le pire choix possible.
Il a également encouragé à conclure un accord avec l’Égypte sur l’axe de Philadelphie et le passage de Rafah, en disant que « les Égyptiens sont prêts à coopérer à condition que l’Autorité palestinienne participe à l’exploitation du passage ».
Il a souligné que « si Israël ne contrôle pas toutes les entrées de Gaza, au-dessus et en dessous du sol, le Hamas renforcera sa force ».
En ce qui concerne la situation frontalière avec le Liban, Lapid a déclaré qu’il faut ramener les habitants du nord chez eux, et préfère que cela se fasse par le biais d’un accord avec le Hezbollah.
Depuis un certain temps, Netanyahu rejette les appels à des élections anticipées, affirmant qu’elles paralyseraient l’État et interrompraient les négociations d’échange de prisonniers pour une période pouvant aller jusqu’à 8 mois.
Grâce à la médiation du Caire et de Doha, et avec la participation de Washington, Israël et le Hamas mènent depuis des mois des négociations indirectes infructueuses pour parvenir à un accord d’échange de prisonniers et un cessez-le-feu.
Israël poursuit sa guerre destructrice malgré la résolution du Conseil de sécurité d’arrêter immédiatement les combats, et malgré la demande de la Cour internationale de justice de prendre des mesures immédiates pour empêcher tout acte de génocide et améliorer la situation humanitaire dans le secteur assiégé.