Réforme médicale en Corée du Sud, un gain pour la population
Le Ministère de la Santé en Corée du Sud a affirmé vendredi que les démarches en cours pour réformer le système médical servent l’intérêt général de la population et sont non négociables. Cette déclaration marque un refus clair de la demande de la communauté médicale de revoir le plan gouvernemental prévoyant une augmentation significative du nombre d’étudiants en médecine.
Depuis le 20 février, plus de 90 % des médecins débutants du pays, soit 13,000 professionnels, ont démissionné collectivement pour protester contre la décision du gouvernement d’augmenter le nombre de places en faculté de médecine de 2,000, passant de 3,058 à 5,058 dès l’année prochaine, selon l’agence de presse Yonhap.
Le Vice-Ministre de la Santé, Park Min-su, lors d’une conférence de presse régulière, a déclaré : « Le gouvernement ne reviendra pas sur sa décision d’avancer avec la réforme que la majorité désire, après des négociations avec un groupe spécifique. »
Le Vice-Ministre a souligné que le plan d’augmentation du nombre de places en médecine a été pris après « plus de 130 séances de collecte d’avis » et ne sera pas annulé « sans fondements raisonnables ».
Park a ajouté : « Le gouvernement ne répétera pas l’histoire malheureuse de céder à un groupe professionnel spécifique. Nous resterons fidèles au principe de la primauté du droit, nous tiendrons aux côtés du peuple et nous mènerons à bien la réforme médicale. »
La ville de Séoul affirme que l’objectif de cette augmentation du nombre d’étudiants en médecine est de combler le déficit en personnel médical.