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Pourquoi la Chine hésite à construire un nouveau gazoduc russe

par Marie
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Pourquoi la Chine hésite à construire un nouveau gazoduc russe

Les livraisons de gaz russe vers la Chine ont atteint des records cette année, et les experts prévoient même que le gazoduc « Force de Sibérie » dépassera les objectifs d’exportation prévus pour l’année en cours. Selon le journal russe Vzgliad, la société Gazprom a enregistré quatre mises à jour de ses livraisons vers la Chine en un mois seulement, marquant des chiffres historiques. L’année dernière, les exportations à travers ce gazoduc ont augmenté de 15,4 milliards de mètres cubes à 22,7 milliards, et cette année, elles devraient atteindre 30 milliards voire plus, selon les prévisions.

L’augmentation des exportations de gaz vers la Chine est particulièrement avantageuse pour Gazprom, compte tenu de la perte de parts de marché en Europe. Cependant, malgré les avantages évidents, la Chine hésite à signer un nouvel accord pour le projet « Force de Sibérie 2 », laissant planer un certain flou sur l’avenir de la coopération en matière d’approvisionnement en gaz entre les deux pays.

La Chine reçoit actuellement le gaz via le gazoduc « Force de Sibérie » à des prix extrêmement avantageux, ce qui en fait probablement la source de gaz la moins chère pour le pays. Cela contraste avec le gaz provenant d’Asie centrale, vendu à un prix plus élevé, compris entre 350 et 370 dollars pour mille mètres cubes.

Cependant, malgré cette économie financière évidente, la Chine a exprimé des réserves concernant la signature d’un nouveau contrat pour le projet « Force de Sibérie 2 ». Ce projet requiert des investissements importants de la part de la Chine dans son infrastructure, sachant qu’elle aurait un besoin à long terme de ce gaz, qui ne commencerait à être acheminé dans le pays qu’après 2030.

La situation politique internationale actuelle, marquée par des tensions commerciales croissantes entre la Chine et les États-Unis, ou par les perturbations possibles des voies maritimes, pourrait accélérer la signature d’un nouvel accord entre Gazprom et la Chine sur un nouveau gazoduc, bien que cela demeure incertain.

Alors que la Russie s’efforce de renforcer sa position sur le marché chinois du gaz, la Chine, de son côté, évalue soigneusement les avantages et les coûts potentiels avant de s’engager dans un nouvel accord, mettant ainsi à l’épreuve la solidité de leur partenariat gazier.

 

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