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200 jours après la guerre de Gaza, l’économie d’Israël en difficulté
Après 200 jours depuis le début de la destruction israélienne de la bande de Gaza, les perspectives semblent très pessimistes. Des secteurs économiques entiers ont été presque paralysés, et des capitaux étrangers et locaux se sont dirigés vers des refuges sûrs pour y être investis.
Réduction de la cote de crédit
- L’agence Standard & Poor’s a prévu que le déficit budgétaire du gouvernement israélien augmenterait de 8 % en 2024, contre 6,7 % en 2023.
- Standard & Poor’s a abaissé la note de crédit à long terme d’Israël de « AA- » à « A+ ».
- De son côté, l’agence Fitch avait maintenu précédemment sa réduction de la cote de crédit d’Israël à « A+ » et levé la surveillance négative en ajoutant une perspective future négative.
- Moody’s avait également réduit la note d’Israël en février dernier.
Implications de la baisse de la cote de crédit
- Augmentation du déficit budgétaire accumulé en raison de l’augmentation des dépenses.
- Le déficit mensuel a atteint environ 4 milliards de dollars en mars dernier.
- La Banque d’Israël avait estimé en janvier dernier que les dépenses liées à la guerre dépasseraient 67 milliards de dollars.
- L’appel de près de 300 000 réservistes a affecté des secteurs de production et industriels en Israël.
La croissance de la dette israélienne due à la guerre
- 43 milliards de dollars étaient le total de l’emprunt en 2023 selon le ministère des Finances israélien.
- 21 milliards de dollars de dette supplémentaire suite au déclenchement de la guerre à Gaza.
- 16,6 milliards de dollars étaient le total des prêts en 2022.
- Le ratio dette/PIB a atteint 62,1 % en 2023.
- Prévision d’un ratio dette/PIB de 67 % en 2024.
- 8 milliards de dollars de vente d’obligations internationales depuis octobre dernier.
- 31 milliards de dollars de dette intérieure en 2023.
- Le ratio dette intérieure/total des prêts était de 72 % en 2023.
- 304 milliards de dollars étaient le total de la dette publique israélienne jusqu’à fin 2023.
- Une augmentation de 8,7 % de la dette publique en 2023 par rapport à 2022.