Annulation d’une conférence pro-Palestine à l’Université de Lille : Réactions et Controverses
L’Université de Lille, dans le nord de la France, a annulé une conférence de solidarité avec la Palestine prévue pour le leader de gauche, Jean-Luc Mélenchon, et l’activiste franco-palestinienne Rima Hassan. Cette annulation fait suite à une demande de plusieurs leaders de droite.
Contexte et Réactions Politiques
Le parti « La France insoumise », dirigé par Mélenchon, qui a présenté Rima Hassan comme candidate aux élections européennes prévues le 9 juin, a confirmé que la conférence sera « relocalisée dans un nouvel endroit ».
Le parti a critiqué la décision de l’université, déclarant qu’elle n’était « pas capable de résister aux pressions qui portent atteinte à la liberté d’expression ».
D’autre part, plusieurs élus, dont Xavier Bertrand, président du parti des Républicains (opposition de droite) en Hauts-de-France, ont appelé à l’interdiction de l’événement.
Réactions et Positionnements
Bertrand a déclaré aujourd’hui que « cette réunion politique dissimulée sous la forme d’une conférence aux connotations anti-sionistes n’a pas sa place dans une université française ».
Au cœur du débat se trouve l’affiche annonçant la conférence, représentant une zone comprenant Israël, la Cisjordanie et Gaza, avec l’inscription « Palestine libre ». Cette affiche a suscité des controverses, certains considérant qu’elle nie l’existence de l’État d’Israël.
Position de « La France insoumise » et Critiques
Le parti « La France insoumise », dont la campagne électorale pour les européennes inclut la condamnation de l’agression contre Gaza, a dénoncé l’utilisation de cette conférence par les partisans du soutien inconditionnel au gouvernement de Benyamin Netanyahou.
Pour certains, dont le chef de liste socialiste aux élections européennes, Raphaël Glucksmann, l’affiche était une « négation de l’existence de l’État d’Israël », allégation que l’association étudiante à l’origine de la conférence a rejetée.
Conclusion
La décision de l’Université de Lille d’annuler la conférence pro-Palestine a soulevé une polémique politique et suscité des débats sur la liberté d’expression et la représentation des positions liées au conflit israélo-palestinien. Les réactions diverses des acteurs politiques soulignent les tensions persistantes entourant cette question sensible.