60 ans de lutte, la résistance clé de liberté pour les prisonniers palestiniens
Chaque 17 avril, les Palestiniens célèbrent la Journée des Prisonniers, instituée par le Conseil national palestinien en 1974. Cette date est un symbole national pour la liberté des détenus et la défense de leur juste cause.
Le premier prisonnier de l’histoire de la révolution palestinienne moderne fut Mahmoud Bakr Hijazi, capturé après une opération héroïque à Beit Jibrin. Il fut condamné à mort puis sa peine commuée en 30 ans de prison, libéré en 1971 dans le cadre d’un échange appelé « Prisonnier contre Prisonnier ».
Leur nombre augmente
Avant octobre dernier, le nombre de prisonniers s’élevait à environ 5 000, dont 160 enfants, 30 femmes, et 22 anciens détenus. Depuis le « déluge d’Al-Aqsa », plus de 8 000 arrestations ont eu lieu en Cisjordanie et à Jérusalem, incluant 272 femmes et 500 enfants, ainsi que des centaines à Gaza.
Actuellement, plus de 9 400 prisonniers palestiniens sont incarcérés en Israël, parmi eux 71 femmes, 200 enfants et 700 détenus souffrant de diverses maladies.
Les tribunaux et les lois
Israël a promulgué des lois injustes à l’encontre des prisonniers, notamment celles permettant la condamnation d’enfants de moins de 14 ans, la privation d’éducation, et la saisie de leurs avoirs financiers.
Le plus préoccupant est la loi autorisant l’alimentation forcée des prisonniers en grève de la faim pour obtenir leurs droits, ainsi que la détention de leurs dépouilles, avec 496 corps retenus par Israël.
La voie de la libération
Les prisonniers palestiniens ont recours à divers moyens pour obtenir leurs droits, y compris les grèves de la faim. La résistance et les négociations demeurent les principaux espoirs de libération pour ces détenus.
La lutte pour la liberté des prisonniers palestiniens reste un combat incessant, où la résilience et la ténacité des détenus continuent de défier l’occupation israélienne, malgré les violations et les injustices subies.