La menace des régions invivables d’ici 2050 selon la NASA
Les records de chaleur se multiplient
La question cruciale de l’habitabilité future de notre planète se pose de plus en plus sérieusement avec la multiplication des records de chaleur. Les experts tirent la sonnette d’alarme, affirmant que ce que nous vivons actuellement n’est que le début d’une tendance alarmante. En effet, la France vient de vivre des épisodes de chaleur d’une intensité jamais enregistrée pour un mois d’avril, marquant ainsi 26 mois consécutifs de températures anormalement élevées. Les années 2022 et 2023 ont été les deux années les plus chaudes jamais enregistrées dans l’Hexagone, mettant en lumière un phénomène qui touche l’ensemble de la planète.
Le modèle de la NASA pour prédire les chaleurs invivables
Face à ces données préoccupantes, la NASA a mis en place un modèle prédictif basé sur l’indice de chaleur et le « wet bulb » pour évaluer les futures conditions de vie sur Terre. L’indice de chaleur représente la température ressentie par le corps humain en prenant en compte l’humidité relative, tandis que le « wet bulb » mesure la capacité du corps à se refroidir par la transpiration, en fonction de la température et de l’humidité ambiante. Selon la NASA, la limite de survie pour les humains est fixée à une température du thermomètre mouillé de 35 degrés Celsius. Au-delà de ce seuil, le corps n’est plus capable de se rafraîchir, augmentant ainsi les risques de déshydratation, défaillance des organes, voire la mort, en particulier pour les populations sensibles telles que les personnes âgées ou celles souffrant de problèmes de santé.
Les régions les plus exposées
Certaines régions du globe sont déjà aux prises avec des températures frôlant voire dépassant la limite critique fixée par la NASA. Selon les modèles de l’agence spatiale, plusieurs zones seront particulièrement touchées, voire rendues invivables d’ici 2050. Il s’agit notamment du sud de l’Asie, de l’Iran, de l’Égypte, de l’Arabie Saoudite, du Soudan, de l’Éthiopie, de la Somalie, du Yémen, d’Oman, du Koweït, mais aussi de certains États américains tels que l’Arkansas, le Missouri ou l’Iowa. À l’horizon 2070, l’est de la Chine, certaines parties de l’Asie du Sud-Est et le Brésil ne seront plus non plus considérés comme habitables selon les prévisions de la NASA. Alors que la France semble épargnée à ce stade, elle n’est pas à l’abri des vagues de chaleur intenses susceptibles de mettre en péril la santé publique.
Conclusion
Face à l’augmentation alarmante des températures et aux prévisions inquiétantes émises par la NASA, la nécessité d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences devient impérative. Il est primordial d’adopter des mesures concrètes pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et préserver l’habitabilité de notre planète pour les générations futures. La prise de conscience collective et l’action politique sont essentielles pour faire face à ce défi majeur et garantir un avenir viable pour chacun.
Veillons à protéger notre planète, car c’est notre unique foyer.