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Découverte du lien entre schizophrénie et vieillissement, une base biologique

par michelle
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Découverte du lien entre schizophrénie et vieillissement : une base biologique commune

Des chercheurs américains de la Harvard Medical School, de l’hôpital McLean, et du Stanley Center for Psychiatric Research du Broad Institute du MIT ont récemment fait une découverte majeure concernant un lien inattendu entre la schizophrénie et le vieillissement. Leur étude publiée dans la prestigieuse revue Nature a révélé des similitudes frappantes entre les personnes atteintes de schizophrénie et les individus âgés, suggérant l’existence d’une base biologique commune.


Des changements au niveau cellulaire

L’équipe de recherche a observé que chez les personnes souffrant de schizophrénie et chez les personnes âgées sans trouble mental, deux types de cellules cérébrales essentielles, les astrocytes et les neurones, présentaient une diminution de l’expression des gènes soutenant les synapses neuronales par rapport aux individus en bonne santé ou plus jeunes. Ces découvertes soulignent des altérations au niveau cellulaire qui pourraient jouer un rôle clé dans ces conditions.


Révélation du programme Synaptic Neuron and Astrocyte (SNAP)

L’équipe de scientifiques a identifié un ensemble coordonné de changements dans l’expression génétique des astrocytes et des neurones, qu’ils ont nommé le programme Synaptic Neuron and Astrocyte (SNAP). Ces modifications synchronisées indiquent une corrélation étroite entre les altérations observées dans les deux types de cellules, mettant en lumière un mécanisme encore inexploré auparavant.

Compréhension via le séquençage de l’ARN mononucléaire

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont utilisé une approche novatrice : le séquençage de l’ARN mononucléaire, une technique permettant d’analyser l’expression des gènes au niveau de cellules individuelles. Cette méthodologie a permis d’étudier plus de 1,2 million de cellules provenant de patients atteints de schizophrénie et de sujets sains, offrant ainsi un aperçu précis des variations cérébrales associées à ces états.


Impact sur les différences cognitives

Outre les implications pour la schizophrénie, l’étude a révélé que le programme SNAP présentait des variations significatives même chez les individus non atteints de schizophrénie. Cette découverte suggère que le SNAP pourrait aussi influencer les différences cognitives chez les individus en bonne santé, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles recherches visant à mieux comprendre ces mécanismes et à développer des traitements potentiels.

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