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Les kiosques à journaux d’Italie, menacés par le numérique

par Sara
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Les kiosques à journaux d'Italie, menacés par le numérique

Les kiosques à journaux d’Italie menacés par le numérique

Depuis près d’un quart de siècle, les sœurs Alessandra et Patricia Bizzano ont maintenu leurs rituels matinaux avec détermination au cœur de la capitale italienne, Rome. Qu’il pleuve ou que le soleil brille de tous ses feux, elles vendent inlassablement les journaux dans leur stand situé sur la place Vittorio Emanuele II, l’une des plus belles de Rome, ouvrant à cinq heures et demie du matin chaque jour pour refermer à quinze heures. Cependant, Alessandra, âgée de 59 ans, étant tombée malade, laisse sa sœur Patricia, plus jeune d’un an, affronter seule un avenir empreint de mystère.

La concurrence des plateformes numériques

La montée de la consommation d’informations via les plateformes numériques a exacerbé le déclin des ventes de journaux papier, en particulier en dehors des grandes villes comme Rome, Milan et Florence. La pandémie de la Covid-19 a également contribué à la diminution de la distribution des journaux. Néanmoins, pour beaucoup, les kiosques traditionnels de journaux représentent bien plus qu’un simple point de distribution ; ils sont perçus comme des institutions culturelles et des lieux de rencontre.

Les plateformes numériques en pleine essor

Avec l’annonce par le pape François en 2025 d’une « année sainte », Rome s’attend à accueillir jusqu’à 40 millions de visiteurs, laissant présager un essor du secteur du tourisme tandis que les ventes de journaux continuent à décliner. Cette érosion du nombre de kiosques à journaux en Italie, qui ne compte plus que 11 000 kiosques dans tout le pays, est due à plusieurs facteurs, notamment la disparition de nombreux journaux imprimés face à la montée en puissance de la presse numérique.

L’héritage culturel menacé

La récente campagne intitulée « Nuit des kiosques », durant laquelle les propriétaires de kiosques traditionnels ont illuminé les lieux avec des lanternes ou des bougies pour attirer l’attention sur leurs difficultés, reflète une volonté de sauver ces kiosques de l’extinction. Malgré des demandes d’exonérations fiscales et de soutien financier pour préserver ces kiosques en tant qu’actifs culturels, celles-ci sont restées lettre morte. Même le kiosque traditionnel situé près de la résidence officielle de la première ministre, au Palais Chigi, n’a pas échappé à la disparition.

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