Echo de la guerre d’Israël sur Gaza dans la poésie Persane et Afghane
La question palestinienne a pénétré les sphères de la littérature, en vers et en prose, dans diverses langues, ainsi que dans le monde de l’art sous toutes ses formes. La Palestine et la souffrance de son peuple sont devenues une partie intégrante de la conscience humaine, dépassant les barrières de la culture, de la langue et de la géographie. Il est impossible de parler de la littérature de liberté, de résistance à l’oppression, à l’occupation et à la persécution dans le monde moderne sans aborder la production littéraire qui aborde la question palestinienne sous différents angles.
La langue persane, turque, ourdou et pachtoune, en raison de leurs liens religieux, géographiques, historiques et culturels avec la Palestine, est l’une des langues les plus accueillantes, après l’arabe, pour la production littéraire liée à la question palestinienne. La langue persane occupe une place prépondérante parmi ces langues dans le traitement de la question palestinienne, notamment à travers la poésie.
Les poètes en Iran et en Afghanistan ont abordé la question palestinienne depuis longtemps dans leur production littéraire. Parmi les poètes iraniens qui ont chanté pour la Palestine en persan figurent Sohrab Sepehri, Mohammad Ali Sepanlou avec son poème « Arab Defenders » publié en 1969, Shafie Khadkani avec son poème « Les ruelles de Neishabour Gardens », Tahereh Safarzadeh, Hamid Sabzvari, Ali Mo’allem Damghani et bien d’autres.
Également parmi les poètes persans: Seyed Ali Mousavi Karmaroudi avec son poème « Salut à la Palestine » traduit en arabe et lu par feu le président palestinien Yasser Arafat, Meshgh Kashani, Salman Herati, Keyser Aminpour, Morteza Amir Esfandghaei, Ali Reza Ghazvah, Hussein Esrafili, Ali Mohammad Moadab, Mohammad Mahdi Siar, Omid Mahdi Nejad, Mohammad Saeed Mirzaie, Amir Firouz Kouhi qui a dédié son poème à Shadia Abu Ghazaleh, Morteza Heydari Al Katir, Hashem Karoni et d’autres.
Parmi les poètes afghans qui ont chanté la Palestine figurent Nayil Lajwrdin Shahri, Abdul Ahad Tarshi, Najib Baror, Sayed Hakim Binsh, Mohammad Ibrahim Bihij, Skandar Husseini, et d’autres.
La guerre israélienne à Gaza, qui sévit depuis le 7 octobre dernier, a laissé ses traces non seulement sur la politique, l’économie, la société, les arts et la littérature dans le monde arabe, mais aussi au niveau islamique et mondial.
Poésie afghane et iranienne
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