Google licencie des employés protestant contre le projet Nimbus avec Israël
Google a licencié 20 autres employés après avoir participé à des manifestations contre le contrat de la société américaine pour fournir des services de cloud computing et d’intelligence artificielle au gouvernement et à l’armée israéliens, portant le nombre total d’employés licenciés de la société la semaine dernière à 50, selon l’organisation de défense des droits des employés de Google, comme rapporté par le Washington Post.
Une bataille ouverte
La situation chez Google s’est transformée en une bataille ouverte entre ses dirigeants et les employés licenciés. La société affirme que chaque employé licencié a effectivement perturbé ses bureaux, tandis que les employés remettent en question ces allégations, affirmant que certains d’entre eux n’ont même pas mis les pieds au bureau lors des manifestations contre eux.
Google a licencié publiquement des employés par le passé, mais n’avait jamais licencié un si grand nombre en une seule fois. Au fil des années, la société a joui d’une bonne réputation en tant que la plus libre et ouverte parmi les grandes entreprises technologiques en termes de culture et d’environnement de travail.
Une vague d’opposition plus large
Les manifestations ont été initiées par l’organisation « Pas de technologie pour l’apartheid » qui s’est concentrée sur le projet Nimbus, un contrat de 1,2 milliard de dollars entre Google et Amazon visant à fournir des services de cloud computing, y compris des technologies d’intelligence artificielle, à l’armée israélienne, ainsi que des centres de données et d’autres infrastructures cloud.
Les protestations contre Google font partie d’une vague d’opposition plus large contre le gouvernement et les entreprises américaines collaborant avec l’armée israélienne. Des manifestants pro-palestiniens ont été arrêtés lors des derniers jours à Yale et Columbia, soulevant des accusations de répression sévère de la part des responsables universitaires et déclenchant de nouvelles vagues de manifestations dans d’autres établissements du pays.