Récits de déplacements à Rafah
Les déplacés de Gaza expriment leur désir de retourner dans leurs maisons dans le nord tout en rejetant les plans de déplacement forcés. Ces réfugiés de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, se retrouvent contraints de fuir de zone en zone depuis le déclenchement de la guerre israélienne après l’attaque du Tsunami Al-Aqsa le 7 octobre de l’année dernière.
Refus des plans de déplacement
Les déplacés de Gaza et du nord de la bande refusent catégoriquement toute tentative de les déplacer de force malgré les pressions croissantes qui s’intensifient alors que l’occupation israélienne cherche à effrayer et à expulser les habitants des quartiers de l’est de Rafah. Des actions qui préparent le terrain à une opération militaire terrestre qui pourrait se transformer en une invasion à grande échelle, à l’image d’autres villes, la dernière en date étant Khan Younès.
Questionnements récurrents
La question lancinante « Où pouvons-nous aller ? » revient sans cesse dans les discours des déplacés, épuisés par des déplacements répétés depuis le début de la guerre. Ils affirment être pourchassés par l’occupation où qu’ils se réfugient.
Atmosphère de peur et de perturbation
Les ordres d’évacuation israéliens planent au-dessus de Rafah, plongeant la ville dans la peur et la confusion. Les déplacements s’intensifient de l’est vers l’ouest, évoquant pour les Palestiniens la catastrophe vécue par leurs ancêtres lors de l’occupation de la Palestine en 1948, commémorée ce mois de mai, marquant ces 76 années d’exil.
Résilience et refus du déplacement
Les habitants de Gaza refusent de revivre la Nakba, faisant preuve de patience et de résilience en s’accrochant à leurs terres malgré les horreurs de la guerre, les déplacements forcés et les exils.