Un site britannique analyse l’impact des mandats sur Israël et ses alliés
Le journaliste du site « Middle East Eye », Raihan Aldin, rapporte que les responsables israéliens sont de plus en plus préoccupés par la possibilité que la Cour pénale internationale prépare des mandats d’arrêt contre leurs dirigeants pour les crimes commis lors de la guerre continue à Gaza.
Dans un article sur le site britannique, il mentionne que si des accusations sont portées contre les dirigeants israéliens, cela limiterait leurs déplacements et placerait les soutiens occidentaux dans une position délicate.
Des inquiétudes grandissantes
Malgré le fait que la Cour pénale internationale n’ait pas encore confirmé ces accusations, des ministres du gouvernement israélien ont récemment évoqué publiquement avoir reçu des menaces.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a, dans une déclaration vidéo plus tôt cette semaine, condamné l’éventuelle action de la CPI, la qualifiant de « honteuse » et affirmant qu’Israël ne sera pas dissuadé dans ses opérations militaires à Gaza.
Des accusations probables
Il est largement estimé que les accusations seront probablement dirigées contre Netanyahu, le ministre de la Défense Gantz et le chef d’état-major de l’armée Kochavi, selon divers rapports médiatiques.
Même si Israël n’est pas membre de la Cour, les Israéliens peuvent être traduits devant elle pour enquêter sur les crimes commis dans les territoires occupés, y compris Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est, étant donné que l’État de Palestine est membre de la Cour depuis 2015, selon l’article.
Impact concret
Raihan Aldin souligne que bien que la nature exacte des questions examinées par la Cour concernant les responsables israéliens ne soit pas encore claire, des experts en droit international ont déclaré que les accusations pourraient inclure des allégations de starvation délibérée, d’entrave à l’entrée d’aide humanitaire dans la région et d’attaques directes contre des cibles non militaires telles que des hôpitaux, ainsi que le traitement inhumain des détenus palestiniens.
Si des mandats d’arrêt sont émis contre les responsables israéliens, cela limiterait leurs déplacements vers et depuis les États membres de la Cour pénale internationale, ce qui aurait un impact tangible au-delà des implications symboliques et de réputation, ajoute Middle East Eye.