Gardien Qui ment le plus, Israël ou ses alliés occidentaux ?
« Celui qui me trompe une fois est à blâmer, mais si je suis trompé deux fois, c’est ma faute », a commencé l’écrivain Mehdi Hassan dans un article pour le journal britannique The Guardian, en abordant ce qu’il a qualifié de « mensonges » du gouvernement israélien sur les massacres et atrocités commis par son armée contre les Palestiniens innocents dans la Bande de Gaza, ainsi que la propagation de ces mensonges par les médias et les élites politiques occidentales.
L’art des mensonges politiques
Depuis l’attaque du mouvement de résistance islamique Hamas sur Israël le 7 octobre dernier, le gouvernement d’extrême droite israélien, avec ses « troupes » de politiciens et de journalistes occidentaux diffusant ses mensonges, a réussi à tromper non pas une, ni deux fois, mais à plusieurs reprises, selon l’article.
Mehdi Hassan mentionne une multitude de mensonges, de manipulations et de faussetés difficiles à toutes répertorier, allant de rumeurs sur Hamas décapitant 40 bébés, à des histoires d’enfants jetés dans des fours ou suspendus à des cordes à linge, soulignant que tout cela était fabriqué de toutes pièces.
Les mensonges israéliens et la désinformation
Parmi les mensonges israéliens figure la prétendue présence de « malfaiteurs » – faisant référence aux combattants du Hamas – sous l’hôpital Al-Shifa à Gaza, ainsi que la prétendue capture par les caméras de surveillance de Palestiniens simulant des blessures, des allégations clairement fabriquées selon l’auteur de l’article.
Israël propage également des mensonges sur la découverte d’une liste de noms de détenus du Hamas accrochée au mur de l’hôpital pour enfants Al-Rantisi, au centre-ville de Gaza.
Les atrocités contestées
Concernant les atrocités « documentées » imputées aux forces israéliennes avant d’être niées puis reconnues, telles que le massacre de la farine en février, le bombardement du convoi de déplacés en octobre, ou l’attaque au phosphore blanc dans le sud du Liban le même mois, Mehdi Hassan se demande où est la vérité.
Face aux crimes et atrocités commis à Gaza, les Israéliens continuent de propager des mensonges, tandis que les élites politiques et médiatiques occidentales persistent dans leur aveuglement, selon l’article.
Manipulations politiques et conséquences sociales
Cependant, peut-être qu’aucun mensonge israélien n’a été plus préjudiciable et destructeur que l’accusation selon laquelle l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), chargée de fournir de l’aide à Gaza, serait complice du Hamas.
Le pire étant l’affirmation selon laquelle 12 employés de l’agence auraient participé à l’attaque de Hamas contre Israël, une fausse allégation aux conséquences dévastatrices ayant entraîné la justification d’une famine dévastatrice et continue à l’intérieur de la Bande de Gaza.
La propagation des mensonges
Les politiciens et les critiques politiques « crédules » ont été trompés à maintes reprises et ont continué à répéter et soutenir le récit israélien « mensonger » concernant l’UNRWA, explique l’auteur.
Il donne l’exemple du sénateur républicain Ted Cruz, qui a publié six tweets sur la plateforme (X) – anciennement Twitter – entre janvier et mars, prétendant que l’agence « soutient le terrorisme » et qu’elle est « infiltrée par le Hamas », affirmant qu’au moins 12 employés sont impliqués dans ce qu’il appelle l’attaque « terroriste » du 7 octobre.
Cette propagande mensongère n’est pas seulement le fait des républicains et des conservateurs, mais implique également un certain nombre de démocrates à la Chambre des représentants, selon l’article du Guardian.