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Maman, on meurt: dernier appel des enfants de Gaza

par Sara
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Maman, on meurt: dernier appel des enfants de Gaza

Maman, on meurt: dernier appel des enfants de Gaza.

Hanan al-Qeeq est assise à côté d’un lit d’hôpital à l’hôpital de Beit Jala, son visage triste et pâle près des larmes à tout moment, même lorsqu’elle essaie de sourire en guise de salutation.

Assis à côté de cette femme épuisée se trouve son mari, Mazen, 56 ans, un employé du ministère de l’Éducation de Gaza qui a quitté son travail pour se rendre en Cisjordanie occupée, où leur fils Fadi est soigné.

Remembrance of those lost

Cinquante ans, Hanan déclare porter un lourd fardeau. Alors qu’elle et Mazen veillent au chevet de Fadi, priant pour sa guérison, la guerre d’Israël contre Gaza leur a enlevé quatre de leurs autres enfants.

« Mais que puis-je dire de plus que ce qui s’est passé? » a déclaré Mazen, qui ne voulait pas, ou peut-être ne pouvait pas, en dire davantage.

Le couple avait sept enfants. Quatre filles : Iman, 31 ans, qui est mariée et vit au Canada, Malaka, 24 ans, Nuran, 23 ans et Tala, 15 ans. Trois fils : Fayez, 33 ans, marié et vivant aux États-Unis, Fadi, 30 ans et Muhammad Awad, 17 ans.

Désormais, ils n’ont plus que trois enfants : Fadi, Fayez et Iman. Car Malaka, Nuran, Muhammad Awad et Tala ont dû rester derrière eux lorsque Hanan et Mazen ont quitté Gaza pour les soins médicaux de Fadi et ils ont été tués lorsqu’Israël a bombardé l’abri où ils se cachaient.

La Guerre Commence

Quand la guerre d’Israël contre Gaza a commencé en octobre, les parents désespérés tentaient toujours de trouver le traitement dont Fadi avait besoin. Il avait été transféré de Haïfa à l’hôpital de Tel HaShomer à Tel Aviv, où il avait subi quelques opérations, mais ils avaient dû partir car ils ne pouvaient pas se permettre de poursuivre le traitement sur place.

Hanan parlait à ses enfants aussi souvent qu’elle le pouvait, les écoutant alors qu’ils tremblaient au téléphone de peur et entendant leurs cris à chaque fois qu’un projectile atterrissait à proximité.

« Ils pleuraient au téléphone : ‘Maman, on meurt' », a-t-elle dit. « J’essayais de les rassurer en leur disant que cela se terminerait dans quelques jours, comme les guerres précédentes l’avaient fait. ‘Aucun mal ni danger ne vous arrivera’, je leur disais, en essuyant les larmes de mes yeux. »

Conclusion

La tragédie des enfants de Gaza, pris au piège des conflits et des violences, est une réalité déchirante qui touche des familles entières. L’histoire bouleversante de Hanan et de sa famille met en lumière les souffrances indicibles infligées par la guerre et les pertes insupportables qu’elle engendre. En ces temps sombres, la solidarité et l’entraide sont des lueurs d’espoir face à l’obscurité de la violence et de la perte.

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