Malgré la guerre, les Palestiniens partagent un iftar à Rafah
Des Palestiniens de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, ont organisé hier une grande rupture du jeûne collective pour des centaines de Palestiniens dans les rues de la ville. Cette initiative témoigne de la solidarité des habitants de la ville envers les Palestiniens ayant quitté leurs maisons pour se réfugier à Rafah, où des milliers de déplacés se trouvent.
Un moment de partage et de solidarité en temps de conflit
Le repas a eu lieu dans l’une des rues de la ville de Rafah et a rassemblé des centaines de personnes, y compris des enfants et des femmes, dans une ambiance mêlant joie et tristesse en raison des événements en cours dans la région.
L’objectif de l’initiative
Muslim Ahmed, l’un des organisateurs de la rupture du jeûne, a expliqué que le but de cette initiative est d’apporter de la joie aux cœurs des jeûneurs pendant les conditions difficiles que traverse la région. Cela se fait en offrant un repas de rupture du jeûne riche et nourrissant, comprenant du riz et de la viande.
Les craintes liées à la situation
Récemment, les avertissements de la communauté internationale et régionale se multiplient concernant les conséquences potentielles d’une éventuelle opération terrestre israélienne dans la région de Rafah, où se trouvent environ 1,4 million de déplacés palestiniens.
Les conséquences de l’occupation israélienne
L’occupation israélienne a contraint de nombreux Palestiniens à se réfugier dans cette zone en prétendant qu’elle était sûre, pour ensuite y lancer des attaques, entraînant des morts et des blessés. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a approuvé des plans pour une opération militaire dans la région de Rafah, sans préciser la date de son commencement.
Les ravages de la guerre sur Gaza
La guerre israélienne dévastatrice dans la bande de Gaza a causé la mort de 32 226 Palestiniens et blessé 74 518 autres, la plupart étant des enfants et des femmes. L’agression a également entraîné une destruction massive des infrastructures, laissant derrière elle une « catastrophe humanitaire sans précédent », selon des rapports palestiniens et internationaux.