Israël à la recherche de solutions alternatives pour s’approvisionner en munitions
Israël se retrouve dans une situation délicate alors que des pays arabes cessent de fournir des munitions, adoptant une « approche de boycott silencieux ». Dans ce contexte, Tel Aviv explore des moyens détournés pour se procurer des armes afin de poursuivre son agression contre la bande de Gaza.
Recherche de solutions alternatives face à la pénurie de munitions
L’agence de diffusion israélienne a révélé que les responsables israéliens « cherchent des voies alternatives pour acquérir des armes et des munitions afin de combler le manque crucial en fournitures vitalement nécessaires pour continuer le combat », sans préciser ces alternatives.
Certains pays ont cessé de fournir des munitions à Israël dans le cadre de leur boycott, tandis que d’autres ont déclaré respecter leurs lois interdisant la vente d’armes à des pays en conflit. Parallèlement, des pays retardent leur approbation des livraisons prévues pour Israël.
La tension entre Israël et les États-Unis
Les États-Unis constituent le principal soutien militaire d’Israël, cependant des divergences sont apparues récemment entre Washington et Tel Aviv concernant l' »urgence » de l’incursion dans la surpeuplée Rafah, malgré les mises en garde et les inquiétudes internationales exprimées à ce sujet.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, s’est rendu aux États-Unis, dans le but, selon l’agence de diffusion, de « garantir la continuité des approvisionnements en munitions et du soutien américain à Israël pour maintenir les opérations militaires dans la bande de Gaza ».
Possibles conséquences de la crise humanitaire à Rafah
Des mises en garde régionales et internationales se sont multipliées ces dernières semaines concernant les répercussions potentielles d’une incursion à Rafah, ville abritant environ 1,4 million d’habitants, dont des déplacés palestiniens contraints par l’armée israélienne de fuir vers cette ville, initialement déclarée sûre lors de l’agression des régions nord et centrale de la bande de Gaza.
L’Italie a refusé de vendre des armes à la marine israélienne, tandis que la France et l’Allemagne envisagent des interdictions similaires, s’ajoutant à la crise mondiale de pénurie de munitions induite par la course aux armements entre les grandes puissances.
Zoom sur le contexte et les conséquences de l’agression
Depuis le déclenchement de la guerre le 7 octobre dernier, l’agression israélienne dévastatrice et la campagne de privation à Gaza ont causé la mort de dizaines de milliers de civils, principalement des enfants et des femmes. Cette agression a également entraîné une catastrophe humanitaire, avec d’immenses dégâts matériels, conduisant Tel Aviv à être accusée de génocide devant la Cour internationale de justice.